L’ailier international anglais Henry Arundell a prolongé son contrat avec le Racing 92 jusqu’en juin 2026, a annoncé le club francilien ce lundi.
Âgé de 21 ans, Arundell était arrivé au Racing 92 en 2021 après la faillite des London Irish, son club formateur. Avec cette prolongation de trois ans, le jeune ailier renonce à retourner jouer en Angleterre et à postuler pour l’équipe nationale.
Un talent précoce qui a crevé l’écran
Lors de sa première saison complète en Top 14, Henry Arundell a crevé l’écran par ses qualités de vitesse et d’appuis déroutants. Il a inscrit 7 essais en 14 matches, dont un triplé retentissant face au RCT en janvier.
Le président du Racing 92 Laurent Travers a salué la maturité et l’état d’esprit de compétiteur du jeune anglais, arrivé sur la pointe des pieds à l’été 2021 et désormais confirmé comme l’un des meilleurs finisseurs du championnat.
Un choix assumé malgré les sirènes anglaises
Bien qu’encore sélectionnable avec l’Angleterre, Henry Arundell a décidé de poursuivre l’aventure en France malgré les approches de Bath, club anglais désireux de le faire revenir en Premiership.
Le jeune ailier compte 10 sélections avec le XV de la Rose, dont un match contre le Chili lors de la dernière Coupe du monde durante laquelle il avait inscrit 5 essais. Mais il a visiblement choisi de privilégier sa progression en club plutôt que de postuler en équipe nationale.
Un choix cohérent avec les ambitions du Racing
La prolongation d’Arundell s’inscrit dans la politique sportive du Racing 92, qui s’appuie sur de jeunes talents pour viser le titre de Champion de France dans les prochaines années.
Associé aux Vakatawa, Beale, Thomas ou Le Garrec, Arundell pourra pleinement exprimer son potentiel dans un collectif solide, tout en garnissant son armoire à trophées. Une stratégie gagnante qui a déjà porté ses fruits sur la scène européenne.
En optant pour la stabilité plutôt que le maillot anglais, Henry Arundell a prouvé que son avenir s’écrirait en bleu et blanc. Un choix mûrement réfléchi qui satisfera les ambitions du club autant que les siennes.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO