Guido Petti quitte l’UBB pour les Harlequins : un coup dur pour Bordeaux, un gros coup pour Londres

C’est officiel : Guido Petti ne portera plus le maillot de l’UBB la saison prochaine. Le deuxième ligne argentin s’est engagé pour trois ans avec les Harlequins en Angleterre. Un transfert qui affaiblit Bordeaux et renforce sérieusement le pack londonien, comme l’a rapporté Sud Ouest.

Un cadre de l’UBB s’en va

Arrivé en 2020 en provenance des Jaguares, Petti s’est vite imposé comme un cadre du pack girondin. Joueur polyvalent, capable d’évoluer en deuxième ligne comme en troisième ligne aile, il a été une pièce essentielle du jeu de l’UBB. Son activité, son jeu aérien en touche et son expérience internationale (87 sélections avec les Pumas) en faisaient un atout majeur.

Après cinq saisons sous le maillot bordelais, et plus de 60 matchs, il a décidé de changer d’air en rejoignant la Premiership anglaise.

Un renfort XXL pour les Harlequins

Les Harlequins, en quête de puissance devant, frappent un joli coup en attirant Petti. À 30 ans, il débarque en Angleterre avec un gros vécu en Top 14 et sur la scène internationale. Il aura pour mission de renforcer un cinq de devant déjà bien fourni, aux côtés de joueurs comme Joe Launchbury ou Stephan Lewies.

Son arrivée coïncide avec le départ d’Irné Herbst, attendu à Brive. Un échange qui tourne clairement à l’avantage du club londonien.

Bordeaux en quête de solutions

Ce départ ne fait pas les affaires de l’UBB, qui voit son pack se dégarnir. Adam Coleman et Alexandre Ricard sont aussi sur le départ, et pour l’instant, seul Boris Palu (Racing 92) a été recruté en deuxième ligne. Ça risque d’être léger.

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Reste à savoir si Bordeaux va activer le marché des transferts ou faire confiance à ses jeunes, comme Jacques Nguimbous, qui a récemment fait ses premiers pas en Top 14.

Un transfert qui fait parler

Ces dernières saisons, on avait plutôt l’habitude de voir les joueurs anglais filer en Top 14 (Farrell, Ludlam, Sinckler…). Avec ce transfert, c’est l’inverse qui se produit. Une preuve que certains clubs anglais ont encore les moyens d’attirer de gros calibres.

Pour Bordeaux, le défi est clair : remplacer Petti et éviter de perdre trop de terrain dans une saison où le club vise haut.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO