Grosse frayeur à Jean-Dauger : Niniashvili sonné et évacue sur civière, Iturria le nez en vrac

Le match entre Bayonne et Lyon, samedi après-midi, a basculé dans un climat tendu après un énorme choc aérien entre Davit Niniashvili et Arthur Iturria. Tous deux contraints de quitter le terrain, le Géorgien a été évacué à l’hôpital, tandis que le deuxième ligne bayonnais pourrait souffrir d’une fracture du nez.

Niniashvili : une commotion mais pas de fracture

L’action s’est déroulée à la demi-heure de jeu. Sur un ballon haut, Niniashvili et Iturria s’envolent pour disputer la balle. La collision est violente. Le trois-quarts aile lyonnais reste au sol, immobile. Selon X-TremLimit, il a brièvement perdu connaissance, les yeux retournés, ce qui a immédiatement alerté les soigneurs. Sorti sur civière, le joueur a néanmoins levé la main pour rassurer le public.

Transféré à l’hôpital dans la foulée, les premiers examens se sont montrés rassurants. D’après Rugbyrama, aucune fracture n’a été détectée, mais le joueur souffrirait d’une grosse commotion. En fin de match, Julien Puricelli, entraîneur de la touche du LOU, a tenu à rassurer : « Ça va mieux, semble-t-il. Enfin… Ça va. On a eu des textos rapides. Il semble aller mieux. J’ai reçu deux messages sur la montre en disant que ça allait, mais je ne sais pas dans quel état il est. »

Aux alentours de 19h30, Niniashvili a été aperçu debout dans les couloirs du stade Jean-Dauger, toujours en tenue, ce qui confirme que le pire a été évité.

Iturria : nez cassé ou simple choc ?

Le choc a également laissé des traces chez Arthur Iturria, sorti en même temps que son homologue lyonnais. Le staff bayonnais redoute une fracture du nez, comme l’a indiqué Gérard Fraser, entraîneur des arrières de l’Aviron : « Il y a une suspicion de fracture, on attend les examens. » (propos rapportés par Rugbyrama).

Le deuxième ligne devrait rapidement passer des radios pour confirmer le diagnostic, mais son absence semble probable pour les prochains jours.

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Une avalanche de pépins dans les deux camps

Cette rencontre a été rude sur le plan physique. Du côté de Lyon, Cedate Gomes Sa a quitté ses partenaires avant la mi-temps, touché à l’épaule. Cheikh Tiberghien et Joris Segonds ont été pris de crampes, Esteban Capilla a reçu un coup sur la crête iliaque, et Andy Bordelai s’est plaint du mollet.

Côté bayonnais, Camille Lopez et Mateo Carreras avaient déjà déclaré forfait la veille du match. Selon Gérard Fraser, « Mateo a une petite déchirure à l’adducteur. On a pris des précautions pour les deux. Ils n’étaient pas à 100 % pour pouvoir jouer ce match. » (Rugbyrama). Les deux joueurs devraient manquer environ 7 à 10 jours de compétition.

Un sprint final perturbé

Si Bayonne s’est imposé 28-14, la victoire est presque passée au second plan. Le public est resté marqué par les images de la blessure de Niniashvili, dont la saison pourrait être perturbée selon la suite du protocole commotion. Du côté basque, Iturria est un élément central de la conquête, et son éventuelle indisponibilité serait un vrai coup dur dans une phase retour serrée.

Ce match devait compter pour la course au top 6. Il restera comme un rappel de la brutalité du jeu et de la fragilité des corps, à un moment où chaque équipe tente de ménager ses forces.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO