Le FC Grenoble Rugby (FCG) est à un tournant décisif de sa saison.
Après avoir surmonté de nombreux obstacles, l’équipe s’apprête à affronter Provence Rugby en demi-finale de Pro D2 ce jeudi à 21h.
Un parcours exceptionnel pour Grenoble
Le FCG revient de loin. Après des années de luttes et de défis, ils ont réussi à atteindre cette phase cruciale de la saison.
L’entraîneur de Provence Rugby, Jacques Delmas, reconnaît la résilience de Grenoble. “Ils sont sortis de l’enfer et rêvent du paradis maintenant”, a-t-il déclaré. Cette reconnaissance de l’adversaire témoigne du respect et de la prudence avec laquelle Provence aborde cette demi-finale.
Aix-en-Provence : la régularité au sommet
Provence Rugby a terminé premier de la phase régulière, un exploit notable après une 8e place la saison dernière. Jacques Delmas explique que l’objectif initial était simplement de se qualifier, visant au moins la 6e place.
Cependant, leur régularité tout au long de la saison les a propulsés au sommet du classement. Delmas souligne l’importance de cette constance et admet que Grenoble a été une exception, un adversaire qui leur a donné du fil à retordre.
Le FCG met la pression sur Aix
De leur côté, les Grenoblois abordent cette rencontre avec confiance. L’entraîneur Nicolas Nadau a habilement utilisé les médias pour transférer la pression sur les épaules de Provence Rugby, déclarant que “la pression, c’est pour Aix”.
Cette stratégie vise à libérer ses joueurs de toute tension inutile et à concentrer la pression sur les leaders de la saison régulière, invaincus dans leur stade Maurice-David.
L’enjeu de la montée en Top 14
Cette demi-finale est plus qu’un simple match, c’est une étape cruciale vers la montée en Top 14. Pour Grenoble, une victoire serait l’aboutissement d’un parcours héroïque et la réalisation d’un rêve longtemps caressé. Pour Aix-en-Provence, c’est l’occasion de couronner une saison exceptionnelle par un succès qui les propulserait vers l’élite du rugby français.
Le duel s’annonce intense. Les supporters des deux camps attendent avec impatience ce choc qui pourrait marquer un tournant décisif dans l’histoire récente de leur club respectif.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO