L’Écosse a dévoilé son XV de départ pour affronter la France samedi soir au Stade de France, en clôture du Tournoi des Six Nations 2025. Blair Kinghorn et Finn Russell seront les fers de lance de l’attaque écossaise, tandis que Jonny Gray débutera sur le banc.
Kinghorn et Russell, les dynamiteurs du jeu écossais
Gregor Townsend a opéré deux changements par rapport à l’équipe qui a battu le pays de Galles (35-29). Blair Kinghorn, auteur de deux essais et désigné homme du match lors de cette rencontre, sera aligné à l’arrière. Ses qualités sous les ballons hauts, son jeu au pied et son explosivité en font un atout majeur.
À la charnière, Finn Russell sera une fois de plus le chef d’orchestre du jeu écossais. Le demi d’ouverture, passé par le Racing 92, connaît parfaitement la pression des grands rendez-vous. Son style imprévisible, son jeu au pied précis et sa capacité à créer des espaces seront des armes redoutables face aux Bleus. Aux côtés de Ben White, il devra trouver la bonne alchimie pour mettre ses trois-quarts dans les meilleures conditions.
Your Scotland squad for Paris 🏴
— Scottish Rugby (@Scotlandteam) March 13, 2025
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Des ajustements devant : Gray relégué sur le banc
En deuxième ligne, Gregor Brown vivra sa première titularisation dans le Tournoi, profitant du repositionnement de Jonny Gray sur le banc. Un choix fort de la part de Townsend, qui cherche sans doute à injecter du sang neuf dans son pack.
Autre changement devant, Matt Fagerson prend la place de Jack Dempsey, blessé aux ischio-jambiers. Sur le banc, l’Écosse comptera six avants et deux arrières, avec notamment Marshall Sykes et Ben Muncaster, qui pourraient faire leurs premiers pas dans la compétition.
Finn Russell de retour sur un terrain familier
Ce déplacement à Paris aura une saveur particulière pour Finn Russell, qui a brillé pendant cinq saisons sous le maillot du Racing 92. Arrivé en 2018 en provenance de Glasgow, l’ouvreur écossais a marqué le Top 14 de son empreinte grâce à son talent hors normes.
Dès son premier match en France, il s’était illustré avec 20 points inscrits face à Toulon. Avec son jeu spectaculaire, ses passes millimétrées et ses prises d’initiatives souvent géniales, il a régalé le public francilien. Ses associations avec des joueurs comme Virimi Vakatawa, Simon Zebo ou Teddy Thomas ont fait les beaux jours du Racing.
En 2023, il avait quitté la France pour rejoindre Bath, après une dernière saison de haut vol, terminant meilleur réalisateur du Top 14 avec 241 points. Ce retour en région parisienne sera donc particulier pour lui, et nul doute qu’il voudra marquer les esprits.
Dernière occasion pour l’Écosse de frapper fort
Après deux victoires face à l’Italie et au pays de Galles, mais aussi deux défaites contre l’Irlande et l’Angleterre, l’Écosse est actuellement quatrième du classement. Un succès à Paris serait une belle manière de terminer le Tournoi et de montrer que cette équipe a encore franchi un cap.
Composition du XV écossais :
Kinghorn – Graham, Jones, Jordan, Van der Merwe – (o) Russell (co-cap.), (m) White – Fagerson, Darge (co-cap.), Ritchie – Gilchrist, Brown – Fagerson, Cherry, Schoeman.
Remplaçants : Ashman, Sutherland, Hurd, Gray, Sykes, Muncaster, Dobie, McDowall.
Face à une équipe de France revancharde, les Écossais savent qu’ils auront fort à faire. Mais avec un Finn Russell inspiré et un Blair Kinghorn en feu, ils ne viendront pas en victimes à Paris.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO