Dans une série de publications sur les réseaux sociaux, Florian Grill, président de la Fédération Française de Rugby (FFR), a lancé un véritable pavé dans la mare en s’adressant directement à ses opposants. À quelques mois de nouvelles élections fédérales, cette sortie médiatique marque un tournant dans la communication au sein de l’instance dirigeante du rugby en France.
Un message sans filtre
Grill n’a pas mâché ses mots pour critiquer Bernard Laporte, Guilhem Guirado, Mourad Boudjellal, et Marie-Pierre Pagès, les accusant de politiser le rugby et de contribuer à une ambiance délétère. Il reproche notamment à Pagès, trésorière sous l’ère Laporte, de n’avoir rien vu venir concernant les déficits financiers de la FFR, qui se chiffrent aujourd’hui à 40 millions d’euros sur deux saisons.
Des tensions exacerbées
Cette lettre ouverte survient dans un contexte de tensions croissantes au sein de la FFR, illustrées par des incidents lors d’un discours de Grill au Stade Vélodrome de Marseille, où des huées ont été rapportées. Grill accuse ses détracteurs de regretter un temps de “coups bas” et de tensions, malgré une Coupe du Monde de rugby qu’il qualifie d’apaisée.
Les finances de la FFR en question
Au cœur des critiques de Grill, la gestion financière de la FFR sous ses prédécesseurs. Il met en avant un déficit alarmant et une situation financière préoccupante, tout en se défendant des accusations de mensonge sur les comptes. Un audit à venir de la Cour des Comptes devrait apporter de l’eau au moulin de Grill.
Vers de nouvelles élections
Alors que la campagne électorale pour la présidence de la FFR semble déjà lancée, Grill se positionne en travailleur acharné, promettant de redresser la barre sans compromettre les moyens humains et financiers des équipes de France et du rugby amateur. Ses opposants, quant à eux, préparent leur contre-attaque dans l’ombre.
Cette lettre ouverte de Florian Grill révèle les profondes divisions au sein du rugby français, à un moment où le sport a plus que jamais besoin d’unité et de vision claire pour son avenir. Les mois à venir seront décisifs pour la FFR et pour tous les acteurs du rugby en France, des clubs amateurs aux équipes nationales.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO