Le demi d’ouverture écossais Finn Russell n’a pas l’intention de raccrocher les crampons de sitôt. À 31 ans, le joueur de Bath se projette déjà vers la prochaine Coupe du monde en 2027 et envisage même de prolonger sa carrière au-delà.
Retour en forme après une saison galère
Après une saison 2021-2022 éprouvante marquée par une baisse de forme et une prise de poids, Russell a retrouvé son meilleur niveau. Le co-capitaine de l’Écosse attribue ce renouveau à une pause estivale bénéfique :
“Je suis dans ma meilleure forme depuis longtemps”, confie-t-il dans une interview accordée à TNT Sports. “La naissance de ma deuxième fille en janvier a aussi joué un rôle.”
Cap sur 2027, et pourquoi pas au-delà ?
Loin de songer à la retraite, Russell se fixe des objectifs ambitieux pour les années à venir :
“J’aurai 35 ans pendant la prochaine Coupe du monde et je prévois clairement d’y participer”, affirme-t-il. “J’ai encore six ou sept ans devant moi. Je jouerai aussi longtemps que possible.”
Le numéro 10 écossais ne cache pas son désir de disputer la tournée des Lions britanniques et irlandais en Australie en 2025, avant de se projeter vers le Mondial 2027.
L’après-rugby ? Déjà dans les starting-blocks
Bien qu’il repousse l’échéance, Russell prépare l’après-carrière. Il investit dans l’immobilier en Écosse pour assurer sa sécurité financière. Son contrat avec Bath, estimé à 1 million de livres par an, lui permet de bâtir cet avenir sereinement.
Quand il raccrochera les crampons, Russell envisage un rôle de consultant pour transmettre son expérience aux jeunes ouvreurs :
“J’aimerais aider les jeunes numéros 10 à développer un état d’esprit différent”, explique-t-il. “Je peux faire une erreur et l’oublier presque instantanément. C’est une mentalité que j’aimerais transmettre.”
En attendant, Finn Russell compte bien faire profiter Bath et l’Écosse de son talent pendant encore de longues années. Une bonne nouvelle pour les amateurs de rugby spectaculaire.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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