L’Écosse n’a plus rien à jouer dans ce Tournoi des Six Nations 2025, mais Finn Russell, lui, sait très bien ce qu’il ne veut pas voir arriver : une victoire finale de l’Angleterre. Problème, une victoire écossaise au Stade de France pourrait justement couronner le XV de la Rose…
Un casse-tête pour Russell
La situation est aussi simple que cruelle pour l’ouvreur écossais. En cas de victoire contre les Bleus samedi soir, l’Écosse priverait la France du titre… et permettrait peut-être à l’Angleterre d’être sacrée. Un scénario qui ne ravit pas Finn Russell, comme l’a rapporté L’Équipe :
« Je préfère que la France gagne le Tournoi. Je ne peux pas trop dire ça avant le match, mais au global, entre la France et l’Angleterre, mon choix est fait. »
Mais pas question de faire de la figuration au Stade de France. L’Écosse veut terminer sur une bonne note et Russell promet un gros combat, comme il l’a déclaré :
« On est là pour faire le boulot et essayer de les perturber. »
Un duel de stratèges avec Ntamack
Cette rencontre sera aussi l’occasion d’un joli face-à-face entre Russell et Romain Ntamack, de retour dans le XV de France après sa longue blessure. L’ouvreur écossais, passé par le Racing 92, n’a que du respect pour son vis-à-vis, comme il l’a expliqué :
« C’est un joueur brillant, un des meilleurs au monde à ce poste. Ça va être sympa. »
De son côté, l’Écosse a alterné le bon et le moins bon dans ce Tournoi, avec deux victoires (contre l’Italie et le pays de Galles) et deux défaites (contre l’Irlande et l’Angleterre). Samedi, Russell et les siens veulent finir en beauté et prouver qu’ils peuvent encore embêter les grandes nations du rugby.
Un dernier défi pour les Bleus
Si les Écossais n’ont plus rien à espérer au classement, les Bleus, eux, jouent gros. Une victoire pourrait leur offrir le titre, à condition que l’Angleterre trébuche face à l’Irlande. L’ambiance promet d’être bouillante au Stade de France, avec une équipe d’Écosse qui adore jouer les trouble-fêtes.
Et même si Finn Russell préférerait voir la France sacrée, pas question de leur faire de cadeau sur le terrain.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO