À peine un an après avoir posé ses valises à Bath, l’ouvreur écossais Finn Russell est déjà au centre de toutes les attentions pour un éventuel retour en Top 14 selon Rugbyrama. Bien qu’il soit sous contrat avec le club anglais jusqu’en 2026, son profil continue d’attirer plusieurs grandes équipes françaises, prêtes à surenchérir pour s’attacher ses services.
Avec un salaire annuel estimé à 1,4 million d’euros, la question de son retour pose des défis financiers et stratégiques pour les clubs intéressés.
Le Racing 92 et le Stade Français sur les rangs
Les rumeurs vont bon train quant à un possible retour de Finn Russell dans le championnat français. Le Racing 92, où l’Écossais a évolué pendant cinq ans, reste en tête de liste des prétendants. Son retour pourrait dépendre de l’avenir d’Owen Farrell, dont le contrat expire aussi en 2026.
En cas de départ de l’international anglais, le Racing pourrait se tourner vers Russell pour combler le vide. Le Stade Français, de son côté, surveille de près la situation malgré l’arrivée de Louis Carbonel. Le club parisien envisage de renforcer son effectif avec l’expérience et la vision de jeu de Russell pour les prochaines saisons.
Le Japon et l’Angleterre aussi en course
Au-delà les clubs français, les Saracens et les Bristol Bears en Angleterre se positionnent également pour accueillir Russell, de même que les Urayasu D-Rocks au Japon. Cette franchise nippone, dirigée par Greig Laidlaw, ancien coéquipier de Russell en sélection, pourrait être une destination exotique pour la star écossaise, attirée par l’essor du rugby professionnel japonais.
Un transfert compliqué par des conditions salariales élevées
Le principal frein à ce transfert réside dans le salaire actuel de Finn Russell, estimé à 1,4 million d’euros par an.
Pour un joueur qui aura 34 ans en 2026, cet investissement suscite des interrogations. Si le talent de Russell n’est plus à prouver, ses futures performances au-delà de 2026 restent incertaines. Cette charge financière, combinée aux risques liés à l’âge du joueur, rend ce transfert ambitieux pour tout club souhaitant s’attacher ses services.
Fin de contrat et stratégie de négociation
Même si Finn Russell ne sera officiellement libre de négocier avec d’autres clubs qu’à partir de juillet 2025, l’intérêt actuel de plusieurs équipes laisse entrevoir une intense bataille financière dans les mois à venir. Les clubs devront ainsi évaluer avec prudence la faisabilité de cet investissement, entre retour sur investissement sportif et contraintes budgétaires.
Le sort de Finn Russell pourrait bien se jouer entre la France, l’Angleterre et le Japon. Sa prochaine destination, que ce soit en Top 14 ou ailleurs, dépendra des capacités de financement des clubs ainsi que de la forme du joueur au moment où il sera libre de tout engagement. Pour l’heure, l’intérêt ne cesse de croître, et les paris restent ouverts.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO