Une semaine d’entraînement avec l’équipe de France
Emmanuel Meafou, deuxième ligne du Stade Toulousain, s’est entraîné avec le 15 de France lors du Tournoi des 6 Nations.
Bien qu’il ait exprimé son souhait de rejoindre les Bleus, il ne sera pas éligible avant début 2024 en vertu des règles de résidence actuelles. Cependant, rien n’est encore joué, Meafou garde espoir que sa situation évolue d’ici à la Coupe du monde se déroulant en France.
Un changement de règle impactant plusieurs joueurs
Folau Fakatava, un autre rugbyman, a également été impacté par cette situation. Il était éligible fin 2021, mais est devenu inéligible en janvier 2022 suite au changement de règle de World Rugby. En effet, depuis le 1er janvier 2022, il faut désormais avoir résidé cinq ans dans un pays pour être éligible, contre trois auparavant.
La dérogation : un espoir pour Meafou
Fakatava a réussi à obtenir une dérogation de World Rugby, car il avait été éligible un jour. Les avocats de Meafou travaillent actuellement sur ce cas pour tenter d’obtenir la même dérogation. Si elle est accordée, cela permettrait au joueur de participer à la Coupe du monde avec l’équipe de France.
Dans une interview accordée au Telegraph, Emmanuel Meafou a annoncé qu’il y avait “une chance” de le voir défendre les couleurs de la France lors du Mondial 2023. Malgré son incorporation par Fabien Galthié dans l’équipe pour préparer le match France-Pays de Galles lors du 6 Nations 2023, Meafou n’est toujours pas officiellement éligible à une sélection avec le XV de France.
Le cas Folau Fakatava comme référence
Le joueur toulousain se réfère au cas du Néo-Zélandais Folau Fakatava, qui a pu intégrer les All Blacks grâce à une situation similaire. Fakatava avait été éligible avant le changement de règle de World Rugby, ce qui pourrait peser en faveur de Meafou.
Avec la Coupe du monde débutant en septembre, Meafou et ses avocats sont engagés dans une véritable course contre-la-montre pour tenter de réunir les conditions nécessaires à sa participation. Les supporters et amateurs de rugby français suivront avec attention l’évolution de cette situation inédite.