Eddie Jones, le retour aux commandes du rugby australien

Le monde du rugby a été surpris par la décision de Rugby Australia de réembaucher Eddie Jones en tant qu’entraîneur en chef, quelques mois seulement avant la Coupe du Monde de Rugby.

Cette décision a entraîné le licenciement de Dave Rennie. Michael Cheika, actuel entraîneur de l’équipe d’Argentine et ancien coéquipier de Jones à Randwick, soutient ce choix, convaincu que Jones est l’homme de la situation pour redorer le blason du rugby australien.

Un retour aux sources pour Jones

Eddie Jones, 63 ans, n’est pas un nouveau venu dans le rugby australien. Il a déjà occupé le poste d’entraîneur en chef des Wallabies de 2001 à 2005. Après son départ, Jones a connu une carrière internationale réussie, notamment avec le Japon et l’Angleterre. Avec cette dernière, il a atteint la finale de la Coupe du Monde en 2019.

Un début de mandat compliqué

Le retour de Jones à la tête de l’équipe australienne n’a pas été des plus faciles. Son équipe a subi une défaite sévère 43-12 contre l’Afrique du Sud lors du match d’ouverture du Rugby Championship. Malgré ce revers, l’équipe australienne espère se ressaisir lors de son prochain match contre l’Argentine. Michael Cheika, l’entraîneur argentin, croit en la capacité de son ancien coéquipier à redresser la situation.

Un passé chargé entre Cheika et Jones

Lorsqu’ils étaient respectivement à la tête des équipes d’Australie et d’Angleterre, Cheika et Jones ont eu une rivalité intense. Jones, à la tête de l’équipe anglaise, a remporté sept victoires consécutives contre les Wallabies avant que Cheika ne quitte son poste après la Coupe du Monde 2019. Par la suite, Cheika a pris les rênes de l’équipe d’Argentine en 2022 et a conduit les Sud-Américains à une victoire mémorable contre l’Angleterre de Jones à Twickenham.

Cheika face à la pression

Malgré son éloignement des médias australiens, Cheika, ancien entraîneur en chef des Waratahs, ne pense pas que cela ait réduit la pression sur lui. Il distingue deux types de pression : celle qui vient de l’extérieur et celle qu’il s’impose à lui-même. Cheika a toujours cherché à se mettre en difficulté pour tester ses limites et voir comment il peut aider son équipe à triompher. Il aspire à évoluer dans cet environnement et ne le craint pas.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO