Eddie Jones, l’ex-entraîneur des Wallabies, n’a pas mâché ses mots en expliquant pourquoi il a quitté son poste en claquant la porte.
Pour lui, le CEO de Rugby Australia, Phil Waugh, n’a pas tenu ses promesses, et cela l’a poussé à partir. Jones est parti en trombe, laissant derrière lui une équipe en pleine tourmente et un bon nombre de questions.
Des promesses en l’air de la part de Waugh ?
Eddie Jones ne cache pas son amertume. Phil Waugh, fraîchement arrivé à la tête de Rugby Australia, n’a pas su répondre aux attentes.
Jones raconte que dès le départ, il avait demandé des changements importants pour améliorer le rugby australien. Mais sans les moyens financiers et politiques nécessaires, il était clair que ces changements n’allaient jamais se concrétiser. “Je ne pouvais pas continuer dans ces conditions,” a-t-il déclaré, pointant du doigt l’inefficacité et l’inertie de la direction.
Un climat de méfiance
Juste avant la Coupe du Monde, Jones a été approché par des recruteurs japonais. Cette démarche a été perçue comme une trahison par Waugh et les Wallabies.
Selon Jones, l’absence de dialogue et de soutien de la part de Rugby Australia a créé un climat de méfiance qui a précipité son départ. Il explique qu’il a tenté de discuter à plusieurs reprises avec Waugh, mais que ses préoccupations n’ont jamais été prises au sérieux. “Ils n’ont jamais respecté leurs engagements,” dit-il, résumant l’impasse qui a conduit à sa décision de partir.
Un virage vers le rugby japonais pour Jones
À peine six semaines après avoir quitté les Wallabies, Jones a signé avec la Fédération Japonaise de Rugby, revenant ainsi sur une scène qu’il connaît bien. Ce mouvement a déclenché une vague de critiques en Australie, certains accusant Jones de faire passer ses intérêts personnels avant ceux de l’équipe nationale. Malgré cela, Jones défend son choix en affirmant qu’il n’avait pas d’autre option compte tenu de l’incapacité de Rugby Australia à offrir un environnement propice aux changements nécessaires.
Les Wallabies, une équipe à la dérive
Le départ de Jones a laissé les Wallabies dans une situation délicate. Sans vision claire ni leadership fort, l’équipe semble en perdition. Jones souligne que les problèmes financiers et organisationnels de Rugby Australia ont considérablement affaibli l’équipe, la rendant vulnérable et mal préparée pour les défis à venir.
“Le rugby australien a besoin d’une refonte complète,” dit-il, soulignant l’urgence d’une réforme pour redonner à l’équipe son éclat d’antan.
Eddie Jones lance un appel à une prise de conscience et à une action concrète pour réformer Rugby Australia. Les conséquences de son départ et les déboires des Wallabies montrent à quel point la situation est critique. Pour Jones, il est temps que le rugby australien cesse de se voiler la face et fasse les changements nécessaires pour assurer un avenir prometteur à l’équipe.
Source : The Chronicle
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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