Medhi Narjissi, jeune espoir du Stade Toulousain, a disparu en mer le 7 août alors qu’il se trouvait avec l’équipe de France des moins de 18 ans au Cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud.
Ce tragique événement soulève de nombreuses questions sur les circonstances de l’accident et la gestion de la situation par les autorités.
Que s’est-il passé ?
Medhi participait à une séance de récupération avec ses coéquipiers sur la plage de Diaz Beach, connue pour ses courants dangereux.
Alors que le groupe sortait de l’eau, une vague a emporté le jeune joueur, le poussant vers le large. Malgré les efforts immédiats des secours, le jeune homme n’a toujours pas été retrouvé.
Un choix de plage controversé
Diaz Beach est une plage isolée et difficile d’accès, où la baignade est déconseillée en raison des forts courants, des vagues imposantes et de la présence potentielle de requins.
Le choix de cet endroit pour une séance de récupération a été rapidement remis en question, d’autant plus que les conditions météorologiques étaient défavorables ce jour-là, avec des vagues atteignant jusqu’à 4 mètres.
Les réactions et l’enquête en cours
La Fédération sud-africaine de rugby a exprimé ses condoléances à la famille de Medhi et au rugby français, bien que ce message ait été jugé prématuré par certains, les recherches étant toujours en cours.
En parallèle, la Fédération française de rugby a ouvert une enquête pour comprendre les circonstances exactes de la disparition et a annulé la participation de l’équipe aux International Series.
Un choc pour la communauté du rugby
Ce drame a ébranlé la communauté du rugby, tant en France qu’en Afrique du Sud. La disparition de Medhi Narjissi interroge sur les mesures de sécurité entourant les activités en dehors du terrain et sur la gestion des risques lors des déplacements internationaux. Les conclusions des enquêtes en cours seront cruciales pour éclaircir ce qui s’est passé et éviter de futurs accidents.
L’équipe et le staff sont actuellement en cours de rapatriement en France, où un soutien psychologique est mis en place pour les accompagner dans cette épreuve.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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