La Fédération Française de Rugby (FFR) pourrait voir Didier Codorniou, figure emblématique du rugby français et maire de Gruissan, se présenter à sa présidence cet automne.
Un petit prince sur l’échiquier du rugby français
Didier Codorniou, surnommé le Petit Prince du rugby pour ses exploits sur le terrain dans les années 70 et 80, envisage sérieusement de briguer la présidence de la FFR. Ancien international avec 31 sélections et glorieux centre de Narbonne et du Stade Toulousain, Codorniou est aujourd’hui au cœur de l’attention. Sa possible candidature suscite des discussions, notamment pour son potentiel à renouveler la gouvernance de la fédération.
Un processus de décision participatif
À 66 ans, Codorniou ne cache pas sa méthode de réflexion : “J’y pense, je suis en pleine réflexion, je consulte, je réfléchis”. Il met en avant l’importance de ne pas précipiter sa décision, soulignant sa volonté de comprendre pleinement les enjeux avant de se lancer. Cette démarche démontre son approche démocratique et inclusive, cherchant à rassembler le plus grand nombre autour de sa possible candidature.
Bernard Laporte en soutien
Parmi ses soutiens, Bernard Laporte, figure controversée mais incontournable du rugby français, pourrait jouer un rôle clé dans sa campagne. Codorniou envisage la présidence de la FFR avec l’ambition de fédérer et d’innover, en s’appuyant sur son expérience diversifiée, allant du sport de haut niveau à la gestion municipale de Gruissan.
Vers un renouveau démocratique ?
La candidature de Codorniou est perçue par beaucoup comme une opportunité de démocratisation et de renouvellement au sein de la FFR. Son engagement envers le rugby amateur et sa volonté de maintenir sa liberté de pensée et d’action sont au cœur de sa réflexion. Alors que les élections approchent, le rugby français se tient en haleine, attendant la décision de l’un de ses membres les plus respectés.
Dans un monde du rugby en quête de transparence et de renouveau, la candidature de Didier Codorniou à la présidence de la FFR symboliserait non seulement le retour aux sources d’un sport profondément ancré dans la culture française mais aussi une ouverture vers de nouveaux horizons démocratiques. Reste à voir si le Petit Prince transformera cette réflexion en un véritable projet pour le rugby français.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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