La scène du rugby international pourrait connaître un rebondissement inattendu. Vaea Fifita et Lukhan Salakaia-Loto, respectivement ex-All Black et ex-Wallaby, seraient en lice pour représenter les Tonga lors de la Coupe du monde 2027.
Un retour aux sources pour Fifita
Vaea Fifita, 31 ans, né aux Tonga mais ayant grandi en Nouvelle-Zélande, a porté le maillot noir à 11 reprises entre 2017 et 2019. Le deuxième ligne polyvalent, actuellement sous contrat avec les Scarlets au Pays de Galles, pourrait bientôt arborer les couleurs de son pays natal.
Fifita a marqué les esprits lors de son unique essai international contre l’Argentine en 2017. Sa vitesse et son agilité, rares pour un joueur de son gabarit, en ont fait un atout précieux pour les All Blacks.
Salakaia-Loto : un parcours similaire
Lukhan Salakaia-Loto, 26 ans, compte 30 sélections avec l’Australie. Né en Nouvelle-Zélande de parents samoans, il a grandi en Australie. Le troisième ligne, qui évolue actuellement au club anglais des Northampton Saints, pourrait lui aussi changer de maillot.
Salakaia-Loto s’est illustré avec les Wallabies lors de la Coupe du monde 2019 au Japon. Sa puissance et sa polyvalence en ont fait un élément clé de l’équipe australienne.
Un règlement qui ouvre des portes
Ce changement d’allégeance est rendu possible grâce à une modification du règlement de World Rugby en 2021. Les joueurs peuvent désormais représenter un second pays s’ils remplissent certaines conditions :
- Avoir un lien de naissance ou de parenté avec le pays en question.
- Observer une période d’attente de 36 mois sans jouer pour leur première sélection.
- Avoir résidé dans le pays pendant 10 ans cumulés avant l’âge de 18 ans.
Un boost pour les Tonga ?
L’arrivée potentielle de ces deux joueurs expérimentés pourrait considérablement renforcer l’équipe tongienne. Les Ikale Tahi (Aigles de mer) cherchent à améliorer leurs performances sur la scène internationale, eux qui n’ont jamais dépassé la phase de poules en Coupe du monde.
La présence de Fifita et Salakaia-Loto apporterait non seulement de la qualité sur le terrain, mais aussi une expérience précieuse du plus haut niveau. Leur connaissance des stratégies des grandes nations du rugby pourrait s’avérer déterminante.
Un phénomène grandissant
Ce possible changement s’inscrit dans une tendance plus large. Plusieurs joueurs ont déjà fait ce choix, comme Charles Piutau (ex-All Black devenu Tongien) ou Israel Folau (ex-Wallaby devenu Tongien).
Cette évolution soulève des questions sur l’équilibre du rugby international. Si elle offre une seconde chance à certains joueurs, elle pourrait aussi creuser l’écart entre les nations traditionnellement fortes et les autres.
La Coupe du monde 2027 en Australie pourrait ainsi voir émerger des équipes du Pacifique renforcées, prêtes à bousculer la hiérarchie établie. Le rugby international entre dans une ère nouvelle, où les frontières entre les nations deviennent de plus en plus poreuses.
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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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