Le Stade Pierre-Fabre, habituellement théâtre de rencontres rugbystiques, a récemment été le cadre d’un événement footballistique qui a laissé des traces indélébiles. Lors de la 32ème de finale de la Coupe de France de football, opposant l’US Revel au Paris-Saint-Germain, des dégradations significatives ont été constatées.
Un stade de rugby, hôte d’un match de football
Le Castres Olympique, dans un geste de solidarité sportive, avait prêté son stade à l’US Revel pour ce match d’envergure. Le résultat du match a été sans appel, avec une victoire écrasante du PSG 9 à 0, marquée notamment par un triplé de Kylian Mbappé.
Des dégradations post-match
Après le départ des spectateurs, le stade a révélé des dommages importants. Plus de 130 sièges de la tribune sud, allouée aux supporters du PSG, ont été retrouvés cassés. De plus, environ 40 m² de pelouse synthétique ont été brûlés, probablement à cause de l’usage de fumigènes par les supporters.
Réactions et gestion des réparations
Ces actes ont suscité une onde de choc parmi les supporters et la direction du Castres Olympique. Julien Rueda, directeur des opérations du club, a exprimé sa déception face à ces dégradations. Didier Roques, président de l’US Revel, a pris des mesures immédiates en faisant dresser un constat d’huissier et en prévoyant d’envoyer la facture au PSG pour les réparations.
Qui assumera les coûts ?
Le PSG s’est engagé à rembourser les frais des dégâts, une décision qui soulage les clubs de Revel et de Castres, refusant de porter le fardeau financier de ces incidents. Cette situation met en lumière une différence notable dans les comportements de supporters entre le football et le rugby, comme l’a souligné Didier Roques.
Préparation à l’avenir
Malgré cet incident, le Castres Olympique se prépare activement à accueillir son public pour un prochain match de Challenge Cup. Cet événement rappelle les défis auxquels les clubs sportifs peuvent être confrontés lorsqu’ils partagent leurs infrastructures pour des événements d’autres disciplines.
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