Le XV de France devra composer sans son maître à jouer habituel pour les test-matches de novembre. Romain Ntamack, touché au mollet, manquera à l’appel face au Japon, à la Nouvelle-Zélande et à l’Argentine (L’Equipe). Une absence qui rebat les cartes au poste stratégique de demi d’ouverture.
Une blessure qui tombe mal
Le 12 octobre dernier, lors d’un match opposant le Stade Toulousain à Clermont, Ntamack s’est blessé au mollet. Les examens médicaux ont révélé une lésion nécessitant 3 à 4 semaines de convalescence. Un coup d’arrêt qui prive le joueur de 25 ans des rendez-vous internationaux de l’automne.
“J’ai eu peur sur le coup, mais heureusement le tendon d’Achille n’est pas touché”, a confié Ntamack dimanche soir. “Je vais prendre le temps de bien me soigner pour éviter toute rechute.”
Un retour repoussé en Bleu
Cette nouvelle blessure repousse le retour de Ntamack sous le maillot tricolore. Sa dernière apparition avec les Bleus remonte au 12 août 2023, avant une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche qui l’avait privé de Coupe du monde.
Le staff médical et l’encadrement du Stade Toulousain privilégient la prudence. Le retour à la compétition de Ntamack est envisagé pour fin novembre, trop tard pour la tournée d’automne. Son prochain rendez-vous avec le XV de France pourrait donc être le Tournoi des Six Nations 2025.
Qui pour le remplacer ?
L’absence de Ntamack oblige le sélectionneur Fabien Galthié à revoir ses plans pour le poste clé de n°10. Deux options se dégagent :
- Matthieu Jalibert (Union Bordeaux-Bègles)
- Thomas Ramos (Stade Toulousain)
Galthié semble pencher pour Ramos, appréciant sa polyvalence et son expérience récente à ce poste en équipe de France.
La composition de l’équipe pour le premier test contre le Japon sera dévoilée le 7 novembre à 11h. Le match se tiendra le 9 novembre à 21h10 au Stade de France.
Cette absence de Ntamack bouleverse les plans du XV de France pour la tournée d’automne. Elle offre néanmoins l’opportunité à d’autres joueurs de se montrer à un poste stratégique, à moins de deux ans de la prochaine Coupe du monde.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO