Teddy Thomas, ailier du Stade Rochelais, ne foulera pas les terrains avant le 27 janvier. Après un plaquage dangereux contre Clermont, il écope de quatre semaines de suspension, laissant un vide dans les rangs rochelais.
Un geste malvenu qui coûte cher
Lors de la 12e journée de Top 14, La Rochelle a dominé Clermont (20-15) dans un match tendu. Teddy Thomas s’était montré brillant en marquant un essai dès la première période. Mais l’histoire a viré au vinaigre après la pause : un plaquage dangereux sur Théo Giral, touché à la tête, lui vaut un carton jaune. La sanction n’en reste pas là : convoqué par la commission de discipline de la Ligue Nationale de Rugby, Thomas voit son geste qualifié de “jeu dangereux”.
Résultat ? Une suspension initiale de six semaines, augmentée d’une semaine pour son passif, mais finalement ramenée à quatre semaines grâce à ses remords et à son attitude lors de l’audience. Une décision qui le met sur la touche jusqu’au 27 janvier.
Des absences qui tombent mal
Cette suspension arrive à un moment délicat pour La Rochelle. Ce samedi, les Rochelais affrontent le Stade Toulousain, futur club de Thomas, dans un choc très attendu de la 14e journée. Mais ce n’est pas tout : il manquera aussi deux matchs cruciaux de Champions Cup, contre le Leinster et Benetton Trévise, ainsi que la rencontre face à Toulon en Top 14. Un calendrier chargé où chaque absence pourrait peser lourd.
L’ailier rochelais, figure clé de l’équipe, laisse un vide difficile à combler dans une période où les Maritimes doivent rester compétitifs à tous les niveaux.
Une opportunité pour d’autres joueurs ?
Si cette suspension est un coup dur, elle offre aussi une chance aux jeunes talents du club de montrer leur valeur. La Rochelle, habituée à faire face aux imprévus, devra puiser dans son collectif pour surmonter cette épreuve.
Pour Teddy Thomas, ce contretemps ternit un peu son départ annoncé pour le Stade Toulousain la saison prochaine. En attendant, ses coéquipiers devront batailler sans lui, avec l’objectif de garder le cap dans cette période intense.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
{% endif %}
{% if excerpt %}