Le Stade Rochelais vit un moment compliqué. Battus par Perpignan (21-13), les Rochelais repartent avec des blessures importantes pour trois joueurs clés : Joel Sclavi, Jonathan Danty et Thomas Berjon. Un coup dur qui assombrit la suite de leur saison.
Une défaite et des interrogations
Sur la pelouse catalane, les Rochelais n’ont pas su imposer leur jeu. Hormis un éclair à la 52e minute avec l’essai de Levani Botia, l’équipe a souffert face à l’agressivité de Perpignan. Un match qui n’a jamais vraiment tourné en leur faveur.
L’entraîneur Ronan O’Gara, qui avait choisi de reposer certains cadres comme Will Skelton et Grégory Alldritt, n’a pas été convaincu par la prestation de leurs remplaçants. Dans ses propos d’après-match, l’Irlandais a salué la performance du jeune Hoani Bosmorin, mais s’est montré critique envers d’autres joueurs qui n’ont pas saisi leur chance.
L’infirmerie se remplit
Le plus inquiétant reste l’état de santé de certains cadres. Joel Sclavi, pilier argentin, a été victime d’une prise crocodile, un geste interdit qui l’a blessé aux côtes. L’entraîneur a exprimé sa frustration face à l’absence de sanction pour ce geste dangereux.
Jonathan Danty, lui, a subi de nombreux chocs et souffre d’un genou bloqué, en plus de plusieurs contusions. Malgré ces pépins physiques, il s’est battu jusqu’au bout pour contenir les assauts adverses.
Enfin, Thomas Berjon, demi de mêlée, a dû quitter le terrain à la mi-temps. Des examens complémentaires sont prévus pour déterminer l’étendue de sa blessure. Suliasi Vunivalu, l’ailier australien, a également ressenti une douleur à l’arrière de la cuisse, rendant encore plus compliquée la gestion de l’effectif.
Un calendrier chargé et des choix réduits
La situation n’est pas idéale pour La Rochelle, qui doit maintenant se tourner vers deux rencontres cruciales : Toulouse en championnat et le Leinster en Coupe d’Europe. Deux adversaires redoutables, contre lesquels l’absence de certains cadres pourrait peser lourd.
Pour Ronan O’Gara, la tâche s’annonce complexe. Avec un effectif diminué et des joueurs qui peinent à se montrer à la hauteur, il va falloir trouver des solutions rapidement pour éviter que cette mauvaise passe n’impacte trop fortement la saison.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
{% endif %}
{% if excerpt %}