Coup d’arrêt brutal pour Capuozzo : Toulouse perd son feu follet sur blessure

Le Stade Toulousain a validé son ticket pour les quarts de finale de Champions Cup ce dimanche contre Sale Sharks (38-15), mais la qualification a été éclipsée par la blessure inquiétante d’Ange Capuozzo, évacué sur civière après avoir marqué l’essai de la délivrance.

L’exploit de trop

Il restait un peu plus de cinq minutes à jouer quand Capuozzo a décidé de faire basculer le match à lui tout seul. Une course venue de l’aile droite, un slalom entre les défenseurs anglais, et un essai tout en finesse entre les poteaux. Une action de classe, typique du joueur qu’il est depuis des semaines. Sauf que cette fois, le frisson n’est pas venu que du geste.

À peine le ballon aplati, Capuozzo est resté au sol, se tenant la jambe droite, visiblement touché au niveau de la cheville ou du tibia. Les images sont dures : le joueur grimace, les soigneurs accourent, et l’ambiance bascule. Le Stadium, debout, l’ovationne longuement. Lui, depuis sa civière, lève les bras pour répondre.

Une blessure grave ? Le staff reste prudent

Pour l’instant, pas de confirmation officielle. Mais selon plusieurs sources, dont Rugby365, le joueur pourrait bien avoir une fracture de la cheville. Il a été conduit à l’hôpital pour des examens, et le club devrait en savoir plus ce lundi. Ce qui est sûr, c’est que la situation inquiète.

Ugo Mola, en conférence d’après-match, n’a pas caché son désarroi. Dans des propos relayés par La Dépêche, il expliquait :

« Il est parti faire les examens. C’est une grosse blessure, et une grosse perte pour nous. Il couvrait plusieurs postes… »

Une absence qui tombe très mal

La tuile, clairement. Capuozzo était dans la forme de sa vie, avec 16 essais cette saison toutes compétitions confondues. Surtout, il avait pris une place importante dans l’équipe, capable de jouer à l’aile, à l’arrière, voire à la mêlée pour suppléer Antoine Dupont, toujours absent après sa grave blessure au genou.

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Et comme si ça ne suffisait pas, Toulouse ne pourra pas faire appel à un joker médical, la période de recrutement étant bouclée. Un vrai casse-tête pour le staff, alors que l’infirmerie est déjà bien remplie : Dupont, Richie Arnold, Chocobares, Brennan, Bituniyata… La liste est longue.

Des coéquipiers marqués

Dans le vestiaire, la nouvelle a mis un coup au moral. Julien Marchand a salué le courage de son coéquipier :

« Il a donné sa santé pour cet essai. C’est dur de voir un gars sortir comme ça. »

Pierre-Louis Barassi, cité par Rugbyrama, partageait la même inquiétude :

« On a compris tout de suite que c’était sérieux. J’espère qu’il reviendra vite, mais faut pas qu’on baisse les bras. »

Et maintenant, Toulon sans Capuozzo ?

Pas le temps de souffler : dès le week-end prochain, Toulouse ira défier Toulon pour une place en demi-finale de Champions Cup. Un rendez-vous que Capuozzo ne verra sûrement pas de près. À moins d’un miracle médical, le club devra faire sans son joueur le plus électrique.

La perte est énorme, pas seulement sur le terrain. Car Capuozzo, c’est ce genre de joueur qui change un match en une action. Toulouse l’a encore vu ce dimanche… juste avant de le perdre.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO