Les récents scandales impliquant des joueurs du XV de France en Argentine ont mis en lumière un problème de fond dans le rugby professionnel : la consommation excessive d’alcool et de drogue lors des troisièmes mi-temps.
Enquête sur un phénomène qui inquiète les dirigeants.
La drogue s’invite au vestiaire
“La cocaïne est devenue la bière des troisièmes mi-temps“, confie un président de club de Top 14 sous couvert d’anonymat. Ce constat alarmant illustre l’ampleur prise par la consommation de stupéfiants dans le milieu du rugby professionnel français.
Les affaires Jaminet, Auradou et Jegou en Argentine ne seraient que la partie émergée de l’iceberg. Selon plusieurs sources, ces pratiques seraient monnaie courante en Top 14 et Pro D2 depuis des années.
Des dirigeants sur la défensive
Face à ce phénomène, les clubs semblent dépassés. “On danse sur un fil”, avoue un dirigeant, évoquant la difficulté à concilier culture festive du rugby et exigences du haut niveau.
Certaines équipes tentent de mettre en place des garde-fous :
- Nomination de “capitaines de soirée” chargés d’encadrer leurs coéquipiers
- Sensibilisation dans les centres de formation
- Retour immédiat après les matchs à l’extérieur
Mais ces mesures restent insuffisantes pour endiguer le problème.
Vers une révolution culturelle ?
Pour de nombreux acteurs du rugby, une prise de conscience collective s’impose. “Il faut que ce qu’il s’est passé en Argentine serve d’électrochoc“, martèle un dirigeant de club professionnel.
La Ligue Nationale de Rugby réfléchirait à durcir les règles encadrant les troisièmes mi-temps. Certains évoquent l’idée d’inclure des clauses spécifiques dans les contrats des joueurs.
L’enjeu est de taille pour le rugby français. Au-delà de l’image du sport, c’est la santé des joueurs et l’avenir de la discipline qui sont en jeu.
Source : Rugbyrama
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO