L’ASM Clermont Auvergne, club emblématique du Top 14, a récemment révélé une information étonnante : plusieurs champions du monde sud-africains étaient intéressés à rejoindre leurs rangs.
Christophe Urios, le coach de Clermont, n’a pas caché son agacement face à cette situation. “On avait des gros poissons prêts à venir, mais on n’a pas pu les accueillir à cause des contraintes des JIFF”, a-t-il déclaré.
Pour rappel, les JIFF (Joueurs Issus des Filières de Formation) sont une règle du championnat français qui oblige les clubs à intégrer un certain nombre de joueurs formés localement dans leur effectif.
Un recrutement sous contrainte
Malgré cet intérêt international, Clermont a dû se rabattre sur des solutions moins spectaculaires. “On a fait avec les moyens du bord, en respectant les règles en vigueur”, explique Urios. Le club a donc opté pour un recrutement plus modeste, avec des joueurs peut-être moins connus mais tout aussi importants pour renforcer l’équipe.
“On ne voulait pas tout miser sur des stars et se retrouver coincés par les règles. On préfère construire une base solide” (source : Quinze Mondial), ajoute-t-il. Cette stratégie pragmatique vise à assurer la pérennité du club tout en respectant les régulations en place.
Des ambitions à long terme
Pour autant, Clermont ne renonce pas à ses grandes ambitions. “On a toujours l’espoir de faire venir des joueurs de classe mondiale une fois qu’on aura réglé notre situation avec les JIFF”, confie Urios. Il est clair que le club souhaite se positionner comme un acteur majeur sur la scène internationale. “On ne perd pas de vue nos objectifs à long terme. On veut être une équipe de référence en Europe”, conclut l’entraîneur.
En attendant, les fans de l’ASM peuvent se réjouir de voir leur équipe se renforcer avec des joueurs prometteurs, même si l’arrivée des grands noms devra encore patienter. “L’important, c’est de rester compétitifs et de continuer à progresser”, rappelle Urios.
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