Clermont rechute à Bayonne : Urios s’agace et pointe les lacunes de son équipe

Nouvelle désillusion pour Clermont. Battus à Bayonne (31-18), les Jaunards enchaînent une quatrième défaite en cinq matchs et sortent du top 6. Christophe Urios, déçu et agacé, n’a pas mâché ses mots après la rencontre, pointant du doigt les nombreuses failles de son équipe.

Une première mi-temps catastrophique

D’entrée de jeu, Clermont a subi. Défensivement à la peine, maladroits dans les duels, les Jaunards ont encaissé deux essais sur des contres en première période. Trop d’erreurs dans les plaquages, un jeu au pied inefficace et une incapacité à conclure près de l’en-but adverse : Urios n’a pas caché son exaspération face à cette entame ratée.

“On avait travaillé le jeu au pied, et on prend un essai sur un coup de pied par-dessus… Défensivement, on n’y était pas”, a-t-il regretté dans La Montagne.

Un sursaut trop timide

Revenus à 21-18 après un essai en deuxième période, les Clermontois ont laissé entrevoir une lueur d’espoir. D’autant plus que Bayonne a été réduit à 14 après le carton rouge de Federico Mori. Mais au lieu de prendre le contrôle, l’ASM a laissé passer sa chance.

“À ce moment-là, je pensais vraiment qu’on allait passer devant… Mais on n’a pas su les faire douter, on n’a pas réussi à remettre la pression”, a soufflé Urios, cité par Rugbyrama.

Une fébrilité que les Basques ont punie en marquant dix points supplémentaires pour plier le match.

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Clermont décroche, mais s’accroche encore

Avec un seul point pris sur les quatre derniers matchs, l’ASM dégringole du top 6 et voit son ambition de phase finale sérieusement mise en danger.

“C’est presque un miracle d’être encore à un point de la sixième place”, a reconnu Urios dans La Montagne, lucide sur la mauvaise passe de son équipe. Pourtant, tout n’est pas perdu : il reste huit matchs, dont trois à domicile et cinq à l’extérieur.

La pause de deux semaines va faire du bien. “On doit se régénérer, récupérer les blessés et repartir au combat”, a insisté le manager clermontois. À commencer par deux réceptions cruciales, où l’ASM n’aura plus le droit à l’erreur.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO