L’ASM Clermont a pris l’eau face au Stade Toulousain (18-35) lors de la 16e journée du Top 14. Malgré une belle entame, les Auvergnats ont explosé en fin de match, incapables de contenir la puissance des Toulousains. Christophe Urios n’a pas mâché ses mots après la rencontre.
Clermont passe à côté après un bon début
Tout avait bien commencé pour l’ASM, qui menait 18-17 en début de seconde période. Mais au lieu de capitaliser, l’équipe a enchaîné les fautes et les erreurs, laissant Toulouse reprendre les commandes sans jamais réussir à inverser la tendance. Un scénario que Christophe Urios a du mal à digérer, comme il l’a confié à L’Équipe :
« Il y a de la déception, de l’incompréhension et de la colère. Je pensais qu’on était meilleurs que ça. Quand on mène 18-17, on doit tenir, mais on n’a pas réussi à le faire. »
Face à une équipe toulousaine plus réaliste et plus tranchante, Clermont a fini par s’effondrer, encaissant trois essais en fin de match.
Christophe Urios après la défaite de l'ASM face au Stade Toulousain. "Aujourd'hui on a pris un coup sur la carafe parce que je pensais que l'on était meilleur que ça. On n'est pas assez précis. On ne fait pas un match de haut niveau. J'ai de l'incompréhension." #ASMST pic.twitter.com/W49NjU0paM
— Arnaud Clergue (@arnaudclergue) February 16, 2025
Le banc toulousain fait basculer la rencontre
Si Clermont a craqué, c’est aussi parce que Toulouse avait des arguments supplémentaires en réserve. Le coaching a fait la différence, comme l’a reconnu Urios :
« Le banc de Toulouse a fait la différence. Ils ont su accélérer, nous, non. On peut se poser la question de la comparaison avec le nôtre. » (L’Équipe)
Côté toulousain, Virgile Lacombe, entraîneur adjoint, a mis en avant la gestion des temps faibles et la discipline :
« On voulait contrer leur conquête et leurs ballons portés. On a été sérieux en défense et ça nous a permis d’avoir de bons ballons à jouer. » (L’Équipe)
Toulouse a su garder son sang-froid et punir chaque erreur clermontoise.
Des blessés et des joueurs en dedans
Au-delà de la défaite, Clermont paye aussi un lourd tribut physique. Plusieurs joueurs sont sortis blessés, ce qui inquiète encore plus Urios :
« Ce qui me gêne le plus, au-delà de la défaite, c’est les blessés. Ça fait cher ! » (L’Équipe)
L’entraîneur n’a pas non plus apprécié la prestation de certains de ses joueurs :
« Certains doivent élever leur niveau de jeu. J’ai été déçu par certains. » (L’Équipe)
Et le calendrier ne fait aucun cadeau, avec deux déplacements périlleux à Bordeaux et Bayonne à venir.
Clermont déjà sous pression pour la suite
Avec encore neuf matchs à jouer, Clermont doit vite relever la tête s’il veut éviter de se retrouver largué dans la course aux phases finales. Pour Urios, pas le temps de tergiverser :
« Il faut continuer à bosser. Il n’y a pas de recette miracle. » (L’Équipe)
Clermont a une semaine pour se remettre la tête à l’endroit. Car à ce rythme-là, la fin de saison risque d’être longue.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO