L’Angleterre, championne du monde en 2003, s’apprête à entamer une nouvelle campagne en Coupe du Monde de Rugby. Les attentes sont mitigées, et les défis nombreux.
L’équipe dirigée par Steve Borthwick débutera son parcours dans le groupe D, affrontant l’Argentine.
Une période tumultueuse
Sous la houlette de Borthwick, l’équipe a connu des moments difficiles. Avec cinq défaites en six tests, les espoirs semblent amoindris. La récente défaite face aux Fidji est perçue par beaucoup comme l’un des épisodes les plus sombres de l’histoire du rugby anglais.
Mike Tindall, ancien centre de l’équipe nationale, a exprimé ses préoccupations, soulignant un manque de confiance au sein de l’équipe, bien que la qualité soit présente.
Des défis en attaque et en défense
Les statistiques ne mentent pas. L’équipe a montré des signes de faiblesse tant en attaque qu’en défense. Une longue période sans marquer et plus de 20 plaquages manqués lors du match contre les Fidji en sont la preuve.
Borthwick reste optimiste. Selon lui, son équipe a été sous-estimée et reviendra plus forte. Une détermination renouvelée se fait sentir au sein de l’équipe, une envie de prouver que les critiques sont prématurées.
L’expérience comme atout
L’Angleterre peut compter sur une équipe expérimentée. Onze des joueurs ont participé à la finale de la Coupe du Monde en 2019. Des noms tels que Manu Tuilagi, Owen Farrell et Jonny May figurent parmi eux. Cette expérience pourrait être un atout majeur dans les moments décisifs du tournoi.
Une opportunité de surprendre
Être sous-estimé peut parfois jouer en faveur d’une équipe. L’Angleterre a l’opportunité de surprendre ses adversaires et de montrer qu’elle est toujours une force avec laquelle il faut compter.
Dernière chance pour certains joueurs
Pour plusieurs joueurs clés, cette Coupe du Monde pourrait être la dernière. Des joueurs comme George Ford, Ben Youngs et Courtney Lawes verront probablement ce tournoi comme leur dernière chance de remporter le titre. Une motivation supplémentaire pour donner le meilleur d’eux-mêmes.
L’Angleterre a du pain sur la planche, mais avec détermination et expérience, elle pourrait bien créer la surprise. Rendez-vous à Marseille pour le coup d’envoi contre l’Argentine.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO