Le Castres Olympique s’en sort bien. Menés en première période, les Tarnais ont renversé la vapeur pour décrocher un match nul (20-20) sur la pelouse de Perpignan. Un résultat qui leur permet d’intégrer le Top 6, tandis que l’USAP reste sous pression en bas de tableau.
Perpignan dominateur, mais Castres accrocheur
Le match a clairement eu deux visages. Perpignan a dominé le premier acte, s’appuyant sur une mêlée solide et le pied précis de Tommaso Allan, auteur de trois pénalités (15e, 19e, 26e). Devant son public, l’USAP a même fait le break grâce à un essai en coin de Veredamu (35e). À ce moment-là, les Catalans semblaient avoir la main sur le match (14-3).
Mais juste avant la pause, Castres a trouvé un second souffle. Raisuqe, l’un des plus en vue côté tarnais, a relancé les siens avec un essai opportuniste qui a permis au CO de rester dans le coup à la mi-temps (14-10).
Le CO se réveille et arrache le nul
Au retour des vestiaires, Castres a changé de visage. Plus agressifs en défense, plus propres en touche, les Tarnais ont fait douter Perpignan. Tyler Ardron a concrétisé ce réveil avec un essai (55e), permettant au CO d’égaliser (17-17).
Derrière, Allan a ajouté deux nouvelles pénalités pour garder l’USAP devant au score (20-17), mais Louis Le Brun n’a rien lâché. Après un premier échec (71e), l’ouvreur castrais a finalement égalisé à la 75e minute.
Deux points qui ne font pas les affaires de tout le monde
Si ce match nul satisfait Castres, qui prolonge son invincibilité et grimpe enfin dans le Top 6, il laisse un goût amer à Perpignan. Avec seulement trois points d’avance sur le Racing 92, l’USAP reste en danger. Son déplacement à Pau la semaine prochaine s’annonce déjà crucial.
Un match où chacun aurait préféré repartir avec quatre points, mais où Castres peut se féliciter d’avoir tenu le choc malgré une première période compliquée. De son côté, Perpignan va devoir vite tourner la page et se concentrer sur la lutte pour le maintien.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO