Fraîchement débarqué à la Section Paloise, Carwyn Tuipulotu s’épanouit aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Recruté comme joker médical, le troisième ligne gallois découvre le Top 14 avec enthousiasme et veut se faire un nom loin de l’ombre de ses célèbres cousins. Entre soleil, ferveur du Hameau et intégration réussie, il semble avoir trouvé à Pau l’endroit idéal pour progresser.
Coup de foudre pour Pau
Tuipulotu n’a pas mis longtemps à tomber sous le charme de son nouveau cadre de vie. “La ville est magnifique, il fait 15 degrés tous les jours, il y a toujours du soleil”, sourit-il. Et sur le terrain, même constat : “Les gens ici sont incroyables. L’ambiance au Hameau, c’est du jamais vu pour moi, même en Angleterre ou au pays de Galles.”
New @SectionPaloise signing Carwyn Tuipulotu explains why he is loving life in Pau so much! 💚🏡 pic.twitter.com/5kExcfO1tp
— Parlez-Vous French Rugby (@RugbyVous) March 6, 2025
L’intégration s’est faite naturellement, notamment grâce aux nombreux anglophones présents dans l’équipe. Harry Williams, Dan Robinson, Joe Simmons, mais aussi des joueurs étrangers qui parlent anglais l’ont aidé à prendre ses marques. Beka Gorgadze, capitaine géorgien, est même devenu un mentor à son poste de numéro 8. “Il est vraiment fort et j’ai envie d’apprendre de lui”, explique le Gallois.
Un début de saison en fanfare
Sur le terrain, Tuipulotu ne passe pas inaperçu. Déjà 15 franchissements et 25 courses ballon en main en seulement deux matchs, ce qui en fait l’un des avants les plus dynamiques du championnat. Un impact immédiat qui ne surprend pas Sébastien Piqueronies, son entraîneur : “Son profil de gros porteur de balle nous apporte beaucoup.”
S’il a encore des ajustements à faire, notamment en défense et sur les réceptions de coups d’envoi, il apprend vite et apprécie le défi du Top 14, qu’il considère comme “le meilleur championnat du monde”.
Un nom à écrire en Béarn
Né dans une famille où le rugby est roi, avec un père international tongien et des cousins stars comme Mako et Billy Vunipola ou Taulupe Faletau, Tuipulotu veut s’imposer par lui-même. “Je ne veux pas être connu pour mes cousins. Je veux me faire un nom grâce à mes performances”, affirme-t-il.
Séduit par l’expérience paloise, il n’écarte pas l’idée de rester plus longtemps. “Si je peux prolonger ici, je ne dirais pas non. Ce serait incroyable.” Pour l’instant, il profite du moment, bien décidé à marquer son passage en vert et blanc.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO