Gérard Murillo, figure emblématique du rugby basque, s’est éteint mercredi à l’âge de 91 ans, laissant derrière lui un héritage indélébile dans le monde ovale.
Un parcours remarquable
Murillo a marqué le rugby, non seulement en tant que joueur, mais aussi en tant qu’entraîneur et mentor. Durant sa carrière de joueur, il a brillé sous les couleurs de clubs prestigieux tels que l’Aviron Bayonnais, Mauléon, Saint-Jean-de-Luz et Dijon. Il a également eu l’honneur de représenter la France, avec trois sélections au sein du XV de France en 1954.
Un mentor et un meneur d’hommes
Au-delà de son talent sur le terrain, Murillo était un véritable meneur d’hommes. David Arrieta, ancien joueur du Biarritz Olympique et du Saint-Jean-de-Luz Olympique, le décrit comme l’homme qui lui a tout appris du rugby. Murillo n’était pas seulement un entraîneur ; il était celui qui façonnait les hommes, les guidait et les inspirait à être meilleurs, aussi bien sur le terrain qu’en dehors.
Une carrière d’entraîneur prolifique
Après avoir raccroché les crampons, Murillo a continué à contribuer au rugby en tant qu’entraîneur et sélectionneur. Il a guidé les équipes du Saint-Jean-de-Luz Olympique pendant près de deux décennies, et a également été à la tête de la sélection espagnole entre 1986 et 1992. Son influence s’est également étendue au comité Côte basque-Landes, où il a apporté sa contribution pendant une vingtaine d’années.
Une philosophie inspirante
Murillo était un homme de principes et de valeurs. Il inculquait à ses joueurs l’importance de toujours donner le meilleur d’eux-mêmes. “Ne jamais accepter d’être le second de soi-même”, telle était l’une de ses devises marquantes, reflétant son approche exigeante mais aussi inspirante du jeu et de la vie.
Un héritage perpétué
L’héritage de Murillo perdure à travers les nombreuses vies qu’il a touchées et les joueurs qu’il a formés. Son dévouement, son engagement et sa passion pour le rugby continueront de résonner dans les cœurs de la communauté rugbystique.

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