L’ailier des All Blacks Caleb Clarke a décidé de prolonger l’aventure avec les Blues d’Auckland et la Fédération néo-zélandaise de rugby. Il a paraphé un nouveau contrat qui le lie jusqu’à fin 2025.
Le bulldozer des Blues
À 25 ans, Clarke a mis le feu au Super Rugby Pacific cette année. Son moment de gloire ? La finale contre les Chiefs en juin. L’ailier s’est offert un triplé de mammouth pour propulser son équipe vers un titre écrasant (41-10).
Mais ce n’était que la cerise sur le gâteau d’une saison 2024 où Clarke a tout cassé. 10 essais au compteur, champion toutes catégories des percées (22) et des mètres gagnés (1220). Autant dire qu’il a fait des misères aux défenses adverses.
La machine All Blacks s’assure un carburant premium
La signature de Clarke tombe à pic pour les All Blacks. Les gars en noir s’apprêtent à remettre leur titre du Rugby Championship en jeu, avec deux matchs face aux Pumas les 10 et 17 août.
Le sélectionneur Scott Robertson est aux anges :
“Caleb apporte non seulement ses qualités athlétiques exceptionnelles, mais aussi un état d’esprit positif qui renforce notre groupe. Nous sommes ravis de pouvoir compter sur lui pour les prochaines années.”
Un cœur bleu qui bat fort
L’ailier ne cache pas son bonheur de rester chez les Blues :
“J’aime ce club, ma famille a un lien fort avec les Blues et je suis fier de perpétuer cet héritage. Faire partie d’une équipe championne était spécial. C’est un rêve qui s’est réalisé après des années d’efforts.”
Mais pas question de se reposer sur ses lauriers :
“Le défi maintenant est de continuer à s’améliorer. Les équipes vont nous pourchasser en 2025 et nous devons être prêts à relever ce challenge.”
Le couteau suisse d’Auckland
Vern Cotter, le boss des Blues, est bluffé par la polyvalence de son poulain :
“Caleb est un porteur de balle puissant, il a nettement amélioré sa défense et a montré ses brillantes qualités aériennes sur les réceptions de coups d’envoi et de jeu au pied.”
Et ce n’est pas tout :
“Ce qui était vraiment impressionnant, c’était la faculté de Caleb à adapter son jeu à notre style. Il était constamment à la recherche de travail et n’avait pas peur de se mêler aux avants.”
Avec Clarke dans ses rangs pour les années à venir, le rugby néo-zélandais tient une sacrée pépite. Les défenses adverses n’ont qu’à bien se tenir !
Source : Devdiscourse
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO