À quelques jours d’un match clé face à Lyon en Top 14, Christophe Urios, entraîneur de l’ASM Clermont, n’a pas caché sa colère. La sélection de Marcos Kremer par l’Argentine, alors qu’il revient tout juste de blessure, a mis le technicien dans une situation délicate. Cette affaire, relayée par Rugbyrama, reflète les tensions constantes entre clubs et fédérations internationales.
Marcos Kremer sélectionné malgré deux mois d’absence
Recruté cette saison par Clermont, Marcos Kremer n’a pas encore pu démontrer tout son potentiel, la faute à une blessure au genou qui l’a éloigné des terrains pendant deux mois. Alors qu’il semblait prêt à reprendre avec son club, le staff argentin a décidé de le convoquer pour le choc face à la France, ce vendredi au Stade de France. Une décision qui passe mal du côté de Christophe Urios : « Ça me fout les boules ! Ce n’est pas correct. On a mis deux mois pour le remettre sur pied, et ils le prennent pour un seul match. »
L’entraîneur n’a pas caché son incompréhension face aux risques pris par les Argentins. « Il ne s’est jamais entraîné avec contact cette saison chez nous. J’ai dit à leur staff qu’ils prenaient un risque énorme. Leur réponse ? Que le Top 14 est plus dangereux qu’un match international. Peut-être qu’ils ont raison, mais bon… », a-t-il ajouté, non sans une pointe d’ironie.
Une période de doublons sous tension
Cette situation met en lumière les problématiques récurrentes des doublons internationaux pour les clubs du Top 14. Privés de leurs meilleurs joueurs au profit des sélections nationales, ils peinent parfois à maintenir leur compétitivité. Urios, qui ne mâche jamais ses mots, s’est même interrogé sur la pertinence de continuer à recruter des internationaux argentins : « Cela ne me donne pas envie de continuer avec eux. »
Bien qu’il reconnaisse que la fédération argentine agit dans son droit, l’entraîneur clermontois espère simplement que Kremer ne se blessera pas lors de ce match.
Clermont en quête d’une première victoire à l’extérieur
Pendant ce temps, Clermont prépare un déplacement périlleux à Lyon. Après plusieurs échecs à l’extérieur, Urios espère enfin voir son équipe s’imposer hors de ses bases. « Il faudra être simples, solides et concentrés. On doit être ‘Red Bull’ plutôt que Doliprane ! », a-t-il lancé en conférence de presse, faisant référence à une mentalité combative et dynamique.
L’absence de Kremer est un coup dur pour les Jaune et Bleu, mais le coach reste confiant : « On a les moyens de rivaliser, à condition d’être rigoureux et efficaces. »
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO