Avis aux amateurs, le Biarritz Olympique est en vente pour un euro symbolique !
Mais attention, derrière cette annonce fracassante de Jean-Baptiste Aldigé, le président du club, se cache une situation bien compliquée. Aldigé tire la sonnette d’alarme sur la trésorerie pour finir la saison. En cause notamment, une histoire de subvention municipale de 350 000 euros qui aurait dû atterrir dans les caisses du BO, mais que Serge Blanco, président de l’asso amateur, refuse de lâcher.
La DNACG se veut rassurante, mais quand même…
Même si le BO est bradé à un euro, pas de panique selon le gendarme financier. Dominique Debreyer, le boss de la DNACG, assure qu’il n’y a “pas la moindre inquiétude ou alerte à ce stade”. Les comptes seraient nickels depuis l’arrivée des Gave en 2018. Prochaine étape, la grande explication devant la DNACG le 30 avril. On croise les doigts !
Aldigé et Blanco, je t’aime moi non plus
Mais alors, c’est quoi le souci ? Eh bien, tout est parti de cette fameuse subvention de 350 000 euros versée par la mairie à l’asso amateur de Blanco. Aldigé comptait dessus pour renflouer les caisses du secteur pro. Sauf que Blanco a dit non, pas content de voir Aldigé et son actionnaire Louis-Vincent Gave se barrer. Ambiance glaciale entre les deux potes…
Super Maider à la rescousse !
Heureusement, Maider Arosteguy, la maire de Biarritz, est sur le coup pour sauver les meubles. Elle a sorti sa calculette pour trouver illico 400 000 euros et permettre au BO de finir la saison sans crise de trésorerie. La mairie discute aussi sec avec des repreneurs potentiels pour assurer l’avenir du club. “Ne vous inquiétez pas, on ne laissera pas tomber le BO”, qu’elle a promis la Maider. Au passage, elle a quand même dit merci à Aldigé et Gave pour leur boulot ces six dernières années.
Tournez la page, on revient au début
Sauf retournement de situation, Aldigé et Gave, c’est de l’histoire ancienne au BO. Aux suivants de jouer pour construire un modèle plus solide. Parce que le stade Aguilera n’est plus tout jeune et aura besoin d’un sacré lifting. Les subventions publiques vont sûrement aider à court terme. Mais pour durer, va falloir trouver d’autres solutions. Sinon, le BO risque de nous refaire le même film dans quelques années. Pas sûr que les supporters apprécient…
Marco, avec lui, tu ressens chaque match comme si t’étais dans les tribunes, la tension, l’excitation, la joie des grands jours. Il a cette manière unique de raconter les matchs, te faisant vibrer au rythme du ballon ovale. Marco, c’est notre conteur, celui qui sait transformer un match en légende.