Byron Kelleher, l’ancien demi de mêlée du Stade Toulousain et des All Blacks, a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour des violences conjugales survenues en juin 2023.
Les faits se sont déroulés sous l’emprise de l’alcool, une version que Kelleher conteste, affirmant n’avoir bu que quelques verres de vin rosé. La victime, son ex-compagne et mère de leur fils, a rapporté avoir été insultée, frappée au visage et traînée par les cheveux.
Défense et réactions
Kelleher, toujours en déni des accusations, insiste sur le fait qu’il ne reconnaît pas les faits et nie avoir un problème avec l’alcool.
Il a tenté de se défendre en soulignant les valeurs de respect des femmes dans sa culture, mais le tribunal n’a pas été convaincu par ses arguments. Il a été jugé coupable et doit également payer une amende de 1 000 euros et verser 800 euros à son ex-compagne pour préjudice moral.
contexte et conséquences
Cet incident n’est pas le premier démêlé de Kelleher avec la justice.
Sa carrière post-rugby a été ponctuée de plusieurs incidents liés à l’alcool et à la violence. Déjà en 2009, il avait eu des problèmes après une rixe à Toulouse et avait été brièvement détenu pour conduite en état d’ivresse en 2013. En 2017, il avait été condamné pour des faits similaires de violences conjugales.
L’affaire soulève des questions sur les comportements hors terrain des sportifs de haut niveau et les systèmes de soutien dont ils disposent pour gérer leur transition hors du sport professionnel.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO