Budget des sports : Florian Grill, Teddy Riner et Léon Marchand vent debout contre les coupes

L’annonce d’un amendement visant à retirer 34 millions d’euros supplémentaires au budget des sports pour 2025 a mis le feu aux poudres. Déjà réduit de 123 millions, le budget pourrait chuter de 391 millions au total, provoquant la colère des figures sportives et des fédérations.

Florian Grill, président de la Fédération Française de Rugby (FFR), ainsi que des stars comme Teddy Riner et Léon Marchand, n’ont pas tardé à réagir, dénonçant une décision qui met en danger l’avenir du sport français.

Florian Grill : “Une catastrophe”

Florian Grill, reconduit à la tête de la FFR en octobre dernier, n’a pas mâché ses mots. Sur les réseaux sociaux, il a directement interpellé les sénateurs : “Le sport est un enjeu pour la jeunesse et pour faire nation”, avant de qualifier la situation de “catastrophique” (Rugbyrama). Selon lui, ces coupes budgétaires risquent de réduire à néant les bénéfices des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, tant pour les infrastructures que pour l’encadrement des clubs.

La Fédération Française de Football (FFF) et le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) ont également monté au créneau. Dans leurs communiqués, ils pointent les conséquences désastreuses de cette réduction sur le développement du sport de base, l’accès aux équipements, et les opportunités pour les disciplines moins visibles, comme les parasports.

Teddy Riner et Léon Marchand en première ligne

Côté athlètes, les réactions sont tout aussi virulentes. Teddy Riner, quadruple champion olympique, a dénoncé un manque de vision à long terme : “Après sept années de préparation pour des JO incroyables, on coupe le budget de 33 % ! Ne laissons pas cette flamme s’éteindre.” (L’Equipe)

De son côté, le nageur Léon Marchand, révélation des JO 2024, a sobrement partagé un article sur le sujet, accompagné d’un emoji sarcastique. Ces réactions traduisent une frustration générale dans le monde sportif, où l’on craint de perdre l’élan suscité par les Jeux.

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Un rejet au Sénat, mais un avenir incertain

Même au Sénat, où la droite est majoritaire, l’amendement n’a pas trouvé d’écho. Le rapporteur général du budget, Jean-François Husson, a martelé : “Le sport ne doit pas être le grand sacrifié.”

La ministre des Sports, Marie Barsacq, a toutefois défendu cette mesure en l’imputant aux contraintes budgétaires actuelles, tout en promettant de préserver l’héritage des JO. Pas sûr que cela suffise à calmer les esprits.

L’avenir du sport français en jeu

Avec ces coupes budgétaires, l’inquiétude est palpable dans toutes les fédérations. L’élan des Jeux Olympiques de Paris risque de retomber, faute de moyens pour développer de nouveaux clubs, entretenir les équipements, ou former de jeunes talents. La question qui se pose : comment continuer à faire briller le sport français sans moyens suffisants ?

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO