Après une troisième gamelle de suite pour le CA Brive, cette fois contre Grenoble avec un score qui pique, 40-29, Pierre-Henry Broncan n’a pas gardé sa langue dans sa poche. Il a servi un discours bien salé à ses joueurs, leur reprochant un manque de gnac et une indiscipline à faire rougir un gamin de maternelle.
Brive, c’est quoi ce bazar ?
Broncan, il est énervé et il le fait savoir. “Un match amical”, c’est comme ça qu’il a qualifié la presta de son équipe, en pointant du doigt ces 20% de plaquages ratés. Pour lui, ses gars étaient plus en mode visite touristique à Grenoble qu’en match de Pro D2. Et ça, pour le respect du maillot, on repassera.
Y’a du boulot, les gars !
Le message de Broncan est clair comme de l’eau de roche : soit les joueurs se bougent pour mériter leur place, soit ils peuvent dire adieu à leur maillot de Brive. Et pour le match qui arrive contre Valence-Romans, il attend une réaction d’orgueil. Il a même lancé un “c’est moi qui me casse” si rien ne change. En gros, vendredi, c’est le jour de vérité.
Allez, on se sort les doigts !
Broncan, il veut voir du changement et il veut le voir maintenant. L’entraînement délocalisé à Tulle, ça sent la prépa commando pour retrouver l’esprit guerrier. Le gars veut que son équipe se batte, qu’elle montre qu’elle a des valeurs et surtout, qu’elle respecte ses fans.
Le CA Brive est à un tournant. La suite, c’est soit la remontada, soit la soupe à la grimace. Mais une chose est sûre, Broncan, il est prêt à tout pour réveiller ses troupes. Reste à voir si le message va passer et si Brive va enfin montrer les crocs.
Marco, avec lui, tu ressens chaque match comme si t’étais dans les tribunes, la tension, l’excitation, la joie des grands jours. Il a cette manière unique de raconter les matchs, te faisant vibrer au rythme du ballon ovale. Marco, c’est notre conteur, celui qui sait transformer un match en légende.