Alors que le monde du rugby trépigne d’impatience, René Bouscatel semble prendre un malin plaisir à nous tenir en haleine : rempiler ou pas à la tête de la Ligue Nationale de Rugby (LNR) ? À presque 78 balais, le bonhomme a de l’énergie à revendre et ne ferme aucune porte, ni pour un second tour de piste ni pour un clap de fin.
À l’aube d’un choix stratégique
Bouscatel, c’est ce président de la LNR qui a raflé 89% des suffrages en 2021, un score qui ferait pâlir d’envie plus d’un politique. Sous sa houlette, le navire du rugby français a su éviter les écueils d’une période sacrément chahutée par le Covid, sans parler des tempêtes qu’a dû affronter son prédécesseur. Aujourd’hui, il nous fait le coup du “peut-être bien que oui, peut-être bien que non” sur ses intentions de candidature, et franchement, ça intrigue.
Bouscatel : le roc dans la tempête
S’il y a un truc qu’on peut pas lui retirer, c’est sa capacité à tenir la barre, même quand la mer se déchaîne. La crise sanitaire aurait pu couler le rugby français, mais sous sa présidence, on a tenu bon. Alors, l’idée de le voir rempiler pour continuer sur cette lancée, ça a de quoi séduire.
Aldigé, Biarritz, et l’appui de taille de Bouscatel
Pendant ce temps, à Biarritz, Jean-Baptiste Aldigé ne fait pas l’unanimité. Entre ceux qui l’adulent et ceux qui le conspuent, le président du BO clive. Mais devinez qui vient mettre son grain de sel ? Bouscatel, bien sûr, qui n’hésite pas à prendre la défense de son homologue, saluant son taf malgré les vagues. Pour lui, même si Biarritz traverse des eaux agitées, Aldigé a su garder le cap. Un soutien qui en dit long sur sa vision d’un rugby solidaire et résilient.
L’avenir du rugby à la sauce Bouscatel
Entre sa potentielle réélection et son soutien indéfectible à Biarritz, Bouscatel trace sa route, celle d’un rugby français uni et ambitieux. On attend avec impatience sa décision, parce que soyons honnêtes, le rugby avec Bouscatel aux commandes, c’est pas tout à fait la même chanson. Reste à voir si le refrain nous mènera vers un nouvel épisode de sa présidence ou si c’est la fin de la partition.
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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO