Et si Louis Bielle-Biarrey devenait la prochaine star du rugby français à tenter l’aventure olympique ? Après Antoine Dupont, c’est au tour du jeune ailier de Bordeaux-Bègles d’être sérieusement évoqué pour rejoindre l’équipe de France à 7 en vue des Jeux de Los Angeles 2028.
Dupont a ouvert une porte, Bielle-Biarrey pourrait s’y engouffrer
L’initiative d’Antoine Dupont avec le rugby à 7 pour les Jeux de Paris n’est pas passée inaperçue. Elle a même ouvert des perspectives.
En marge du tournoi de Hong Kong disputé ce week-end par l’équipe de France à 7, Jérôme Daret, ancien sélectionneur des Bleus dans cette discipline, a confié dans Le Parisien que d’autres joueurs du Top 14 pourraient s’inscrire dans cette dynamique à l’avenir. Et dans cette liste, le nom de Bielle-Biarrey ressort clairement.
Un autre nom avait été pensé : Damian Penaud
Ce n’est pas une idée nouvelle dans les têtes du staff. Daret révèle que Damian Penaud avait lui aussi été sérieusement envisagé pour renforcer l’équipe à 7, notamment grâce à son profil de finisseur hors pair. Mais l’opération n’a pas été menée jusqu’au bout. Priorités en club, calendrier chargé, ou simplement manque de fenêtres pour basculer vers le format court : le projet est resté dans les cartons.
Bielle-Biarrey coche toutes les cases
À seulement 21 ans, Louis Bielle-Biarrey s’est déjà imposé comme l’un des visages les plus prometteurs du rugby français. Titulaire lors de la dernière Coupe du monde, il a montré des qualités qui collent parfaitement au rugby à 7 : accélérations tranchantes, appuis dynamiques, lucidité balle en main. Bref, un profil taillé pour ce jeu de vitesse et d’espaces.
Pour Jérôme Daret, c’est limpide : « C’est une belle option pour la France en 2028 ».
Une tendance qui prend de l’ampleur côté tricolore
Le passage de Dupont au rugby à 7 a changé les lignes. Là où il y avait encore quelques années une séparation bien nette entre le XV et le VII, on voit désormais des passerelles se créer.
L’équipe de France semble vouloir miser sur cette stratégie à long terme : intégrer des talents du XV pour donner un coup de boost au collectif à 7 sur les grandes échéances, comme les JO.
Un pari sur l’avenir, mais pas si fou
Imaginer Bielle-Biarrey sous le maillot bleu à Los Angeles, ce n’est pas juste un coup de com’. C’est une vraie projection sportive. Avec son profil, son âge, et son expérience déjà accumulée en club comme en sélection, il pourrait représenter un atout de poids. Et surtout, 2028, c’est loin mais pas tant que ça. Si les planètes s’alignent, si l’envie est là, si l’encadrement fédéral pousse dans ce sens… alors pourquoi pas ?
Cette piste n’est pas qu’une simple rumeur s’inscrit dans une réflexion globale sur l’évolution du rugby français, avec des joueurs capables de jongler entre les deux formats. Bielle-Biarrey en bleu sous les projecteurs californiens, ça commence à ressembler à une vraie idée.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO