Alors que Biarritz a enchaîné une deuxième victoire d’affilée contre Montauban (33-19), son manager Simon Mannix a livré son analyse cash de la bonne passe actuelle, dans un contexte pourtant agité en coulisses.
“Des caresses et des croquettes” pour remotiver les troupes
L’entraîneur néo-zélandais compare le mental de son équipe à l’arrivée à celui d’un “chien battu“.
“Il se voit mal sortir du coin, il reste dans l’angle, un peu caché. Mais avec des caresses, des croquettes de temps en temps, ça finit par sourire“, image Mannix pour décrire le lent retour en confiance des siens.
Après une série noire de 7 défaites de rang cet hiver malgré de bons entraînements, il a fallu reconstruire en douceur. La victoire référence face au leader Vannes il y a une semaine a servi de déclic. “Les mecs croient plus en eux aujourd’hui“, se félicite le manager.
Prendre des points “qui compteront” malgré un contexte pesant
Si le technicien regrette d’être passé à côté du bonus offensif après “50 très bonnes minutes” ce vendredi, il retient surtout la capacité de ses hommes à faire le job dans une période instable.
L’officialisation du départ de l’actuelle direction dans l’attente d’un repreneur a paradoxalement “resserré le groupe” d’après Simon Augry. “Les choses sont claires, chacun les prend comme il veut, ceux qui restent, ceux qui sont en fin de contrat comme moi. On sait pourquoi on se bat.“
L’ambiance s’est donc améliorée et le staff a trouvé “une ossature avec certains leaders, une charnière qui enchaîne” dixit Augry. De quoi entrevoir “de belles surprises” pour la fin de saison malgré un calendrier relevé (déplacements à Béziers, réceptions d’Aurillac, Grenoble, Mont-de-Marsan…) ?
“Ça fait plaisir de bosser avec eux“, résume Mannix, fier de l’état d’esprit de son effectif dans la tempête. Avec ces deux succès, le BO s’est donné de l’air en bas de tableau. Le maintien passera par un supplément d’âme collectif retrouvé semaine après semaine.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO