Après une série de galères, le club respire enfin un peu mieux. Grâce à une victoire pleine de panache contre Aurillac (29-18), voilà les Biarrots qui grimpent à la 13e place de Pro D2. Et cette remontée, elle ne doit pas grand-chose au hasard, mais tout à un trio de repreneurs déterminés : Shaun Hegarty, Flip Van der Merwe, et Marc Baget, et à un groupe de joueurs soudés comme jamais.
Une victoire qui compte double
Gagner, c’est bien. Mais quand chaque point est vital pour ne pas dire adieu à la Pro D2, c’est encore mieux. Ce succès contre Aurillac, il n’est pas tombé du ciel. C’est le fruit du travail acharné d’une équipe qui a connu son lot de tempêtes cette saison. Charlie Francoz, le guerrier du milieu de terrain, le dit clairement : ce match, c’était bien plus qu’une rencontre ordinaire, c’était notre chance de reprendre notre souffle dans cette lutte pour le maintien.
Tous pour un, un pour tous
Si Biarritz tient bon, c’est grâce à cet incroyable esprit d’équipe. Les moments difficiles ? Ils les ont vécus ensemble. Et c’est cette adversité qui les a rapprochés, transformant le groupe en une véritable famille. Des joueurs comme Ilian Perraux ou Dave O’Callaghan ne sont pas seulement des noms sur une feuille de match, ils sont le cœur et l’âme de cette équipe, ceux qui montrent l’exemple, sur le terrain et en dehors.
La confiance, ça change tout
Alors que la fin de saison pointe le bout de son nez, quelque chose a changé dans l’air. Une confiance, née de la complicité grandissante entre les joueurs et d’une série de bonnes performances. Oui, cette équipe a pris des coups, mais elle s’est relevée, plus unie, plus forte. Francoz l’assure, cette confiance retrouvée, c’est le moteur de leurs succès. Et même si rien n’est joué, ce vent d’optimisme pourrait bien les porter vers le maintien.
Et maintenant ?
Cinq matchs. C’est ce qui sépare Biarritz du terme de cette saison houleuse. L’objectif ? Clair comme de l’eau de roche : assurer le maintien. Avec l’énergie et l’union qui caractérisent désormais le Biarritz Olympique, l’équipe a toutes les cartes en main pour transformer l’essai. La route est encore longue, mais une chose est sûre : dans ce club, on sait ce que lutter ensemble veut dire. Et c’est peut-être ça, la vraie victoire.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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