Bernard Goutta, figure emblématique du rugby français, déclare fermement qu’il ne retournera jamais à Perpignan, le club qui l’a vu briller.
Actuellement sans club depuis son départ d’Agen, Goutta se prépare pour un retour aux affaires dès la prochaine saison, mais son cœur ne le mènera pas vers son ancien bastion catalan. Il s’est confié dans les colonnes d’Actu.fr.
Une décision mûrement réfléchie
L’ex-international français, après une brève pause, n’a pas perdu longtemps le goût de l’action.
« Bien-sûr que ça manquait, confirme-t-il ! Quand tu es passionné par ce métier, ce sport en général et par l’envie de transmettre les valeurs qui se perdent, la passion te remet très vite dedans. » Malgré son amour pour le rugby, il reste ferme dans sa décision de ne pas retourner à Perpignan, un lieu chargé de souvenirs et de succès.
Vers de nouveaux horizons
Goutta envisage l’avenir avec optimisme et ouverture. Bien que son nom ait circulé pour un poste à Montauban, il précise que « Il y a eu des contacts mais il y avait un entraîneur et un staff en place et ce n’était tout simplement pas le bon timing. »
Cela laisse entrevoir la possibilité d’une collaboration future, dans un contexte qui respecterait ses aspirations et son calendrier.
Perpignan, un chapitre clos
Expliquant sa décision de ne pas revenir à l’USAP, Goutta souligne : « J’ai passé 18 ans là-bas et il n’y a pas une année où je ne me suis pas régalé. J’ai même atteint l’objectif final pour lequel je servais l’USAP, qui était de ramener dans la ville le Bouclier de Brennus. je ne veux pas gâcher ça avec une ou deux mauvaises saisons. »
Cette déclaration montre son désir de préserver l’intégrité de ses accomplissements passés sans risquer de les entacher.
Bernard Goutta reste donc tourné vers l’avenir, prêt à relever de nouveaux défis là où son expertise et sa passion pourront s’exprimer pleinement, mais toujours avec la certitude que Perpignan restera dans ses souvenirs plutôt que dans son avenir professionnel.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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