Ce devait être un grand moment pour l’Aviron Bayonnais, une sorte de fête rugby à Anoeta. Hélas, ça a viré au cauchemar. Face à Toulon, Bayonne a pris l’eau, encaissant une défaite amère de 44-10. Pour une équipe qui visait les sommets, c’est plutôt un plongeon dans les abîmes du classement.
Le match ? Un scénario à oublier
Dès les premières minutes, le ton était donné. Erreurs, mauvais placements, et voilà Bayonne qui trébuche là où elle espérait briller. Premier gros coup dur “à domicile” de la saison, et quel coup dur ! On attendait une ambiance de phases finales, on a eu droit à un silence pesant.
Camille Lopez, entre mea culpa et réalisme
Quand Camille Lopez parle, c’est tout Bayonne qui écoute. Et là, c’était pour s’excuser, admettant que sur ce match, l’équipe n’a juste pas existé. Une petite équipe, dit-il, qui n’arrive pas à enchaîner. Dur à entendre, mais probablement nécessaire.
Quand certains brillent et d’autres… moins
Dans ce match, si certains ont flambé, comme Baptiste Serin côté Toulon, revenu en forme et décisif, d’autres ont sombré. Matis Perchaud, pour ne pas le nommer, a eu du mal, symbolisant un peu les galères de Bayonne sur ce match.
Gabin Villière et Beka Gigashvili, eux aussi sous les couleurs de Toulon, ont montré ce que c’était de jouer avec grinta et efficacité, laissant les Bayonnais loin derrière.
Et maintenant ?
Après une claque pareille, c’est le moment de se regarder dans le miroir pour Bayonne. L’heure n’est plus à viser les étoiles mais à assurer le maintien. La défaite fait mal, mais elle enseigne aussi. À Bayonne de tirer les leçons de cette fête ratée à Anoeta pour revenir plus fort. Car oui, après la pluie vient le beau temps, et Bayonne aura à cœur de montrer que ce n’était qu’un accident de parcours.
Michael, c’est pas juste un mec qui écrit sur le rugby. C’est un passionné, un analyste, qui décortique le jeu pour t’en montrer toutes les facettes. Ses analyses, c’est du caviar pour qui veut vraiment comprendre les dessous du rugby et vivre le sport à 1000%. Il est bouillant !