L’Aviron remet les gaz ce week-end après trois semaines de coupure. Direction Paris pour défier un Stade Français en galère, avec une équipe presque au complet… sauf Mori et Tiberghien, forfaits.
Mori prend trois semaines, Tiberghien sur le flanc
Pas de Federico Mori ni de Léo Tiberghien dans le groupe pour affronter le Stade Français samedi. Le centre italien a été suspendu trois semaines après son carton rouge contre Clermont. Et Tiberghien est cloué au lit avec une angine. Deux absents qui changent un peu la donne dans les lignes arrière, mais pas de quoi tout chambouler non plus.
Trois ex-Parisiens dans le XV de départ
Le match aura un goût particulier pour Joris Segonds, Nadir Megdoud et Giovanni Habel-Küffner. Les trois anciens de la maison rose seront titulaires pour leur retour à Jean-Bouin. Segonds tiendra l’ouverture, Megdoud occupera une aile et Habel-Küffner sera aligné en 8.
Dans le pack, Arthur Iturria revient de commotion et portera le brassard. L’autre retour important, c’est Tevita Tatafu, remplaçant après sa pige avec le XV de France. En face, le Stade Français n’avance plus et pointe à la 11e place, loin derrière Bayonne, 4e avec 47 points.
Une infirmerie bien dégagée au bon moment
La coupure a fait du bien aux organismes. Neuf joueurs qui n’étaient pas là contre Clermont postulent pour Paris. Camille Lopez, Guillaume Martocq, Erbinartegaray, Giudicelli, Bordelai ou Chouzenoux sont tous de retour. Bref, ça commence à ressembler à une équipe type.
Il manque toujours du monde, bien sûr : Machenaud (main), Heguy (cheville), Cotet (épaule), Hodge (genou) et Orabé (pubalgie) sont hors course, certains pour de bon cette saison.
Un match pour ne pas perdre le fil
Les Bayonnais ont un bon coup à jouer à Jean-Bouin. Le Stade Français est dans le dur, et l’Aviron veut garder son rang dans le top 6. Pas question de rater la reprise. Surtout avec un effectif presque au complet et une dynamique qu’il serait bon de relancer tout de suite.
La suite du calendrier sera corsée, alors prendre des points à Paris pourrait bien peser lourd à la fin.
Source principale : Sud Ouest

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO