Baptiste Serin, en fin de contrat avec Toulon en 2026, est de nouveau annoncé sur les tablettes de Bordeaux-Bègles, son club formateur. Depuis quelques jours, les rumeurs se multiplient autour d’un éventuel retour du demi de mêlée en Gironde. Mais entre les bruits de couloir et la réalité, il y a un sacré fossé. Et Laurent Marti, le boss de l’UBB, s’est chargé de le rappeler.
Le lien fort entre Serin et Bordeaux refait surface
Ce n’est pas la première fois que le nom de Serin revient du côté de Bordeaux. Formé au club, passé pro en 2012, le numéro 9 avait marqué les esprits pendant ses sept saisons en Gironde avant de filer sur la Rade en 2019. Alors forcément, à chaque intersaison ou discussion d’avenir, son nom réapparaît.
D’après les infos du Midi Olympique, l’UBB penserait sérieusement à lui pour renforcer son paquet de numéros 9 à l’horizon 2026. Martin Page-Relo arrive l’an prochain pour être la doublure de Maxime Lucu, tandis que le jeune Valentin Hutteau (17 ans), tout juste débarqué de Massy, est vu comme un pari d’avenir. Bordeaux semble donc vouloir baliser son futur à la mêlée, et Serin serait un profil tout trouvé pour revenir partager, voire reprendre le flambeau.
La piste Serin, sérieuse ou nostalgique ?
Toujours selon le Midi Olympique, Serin plaît toujours autant à Bordeaux, et un retour serait envisagé si les conditions le permettent. À 30 ans, l’international français arrivera au terme de son contrat avec le RCT en juin 2026. Aucun accord de prolongation n’a été officialisé, et les spéculations vont bon train.
Le club lorgne aussi du côté de Baptiste Jauneau (Clermont), jeune international en fin de contrat en 2026 lui aussi. L’idée serait de préparer l’après-Lucu ou d’instaurer une rotation de luxe. Dans cette optique, Serin, fort de son expérience et de son attachement au club, serait une option presque naturelle.
Laurent Marti coupe court : « On ne peut pas avoir Lucu et Serin »
Interrogé par Sud Radio, Laurent Marti a mis les pieds dans le plat. Pour lui, cette rumeur n’a pas lieu d’être.
« On a Maxime Lucu ! On ne peut pas avoir Maxime Lucu et Baptiste Serin. […] On n’a pas les moyens financiers et au niveau du salary cap pour avoir deux numéro 9 de ce niveau-là et surtout du même âge », a-t-il lancé.
Marti a même évoqué l’attachement du club à Serin, reconnaissant que son départ avait été un moment dur. Mais il a aussi salué le recrutement de Lucu à l’époque, devenu aujourd’hui un pilier du projet bordelais. L’objectif désormais ? Miser sur un jeune pour l’avenir.
Bref, pas de Serin bis au menu, sauf énorme retournement de situation.
Toulon veut garder son maître à jouer
Pendant ce temps, le RCT entend bien garder son stratège à la mêlée. Aucun signal ne laisse entendre que le club varois serait prêt à le lâcher à l’issue de son contrat. Bien au contraire : les dirigeants toulonnais compteraient sur lui pour la suite, avec l’idée de prolonger l’aventure. Serin est un des leaders de l’effectif et fait partie des cadres de Pierre Mignoni.
La rumeur d’un retour de Baptiste Serin à Bordeaux-Bègles a réveillé les souvenirs. Mais dans les faits, rien ne bouge. L’UBB trace une ligne claire avec Lucu comme patron de la mêlée, et ne semble pas vouloir ouvrir la porte à une cohabitation de luxe. Serin, lui, est bien à Toulon et pourrait y rester encore un bon moment.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO