L’USAP s’est incliné à Clermont (31-13) et retombe donc à la treizième place, synonyme de barrage contre le finaliste de Pro D2. Forcément la situation est tendue à l’aube des deux dernières journées. D’autant plus que les Catalans se déplacent chez un Stade Rochelais revigoré et recevront Toulouse, en quête de rachat, lors de la dernière journée.
Autant dire que la mission s’annonce compliquée. Interrogé à l’issue de la partie en conférence de presse, Franck Azéma, le manager perpignanais s’est montré forcément un peu agacé, dans des propos relayés par Midi Olympique : « Vous pouvez écrire qu’on est morts si vous voulez, cela ne me dérange pas. Ce n’est pas fini, je vous le dis ».
Azéma y croit
Malgré ce calendrier défavorable, Azéma y croit dur comme fer. S’il sait qu’il n’a plus le destin entre ses mains, il espère une issue favorable au terme de la saison régulière : « Cela va dépendre de nous sur les deux dernières journées, et également des autres aussi, donc on le sait. On se concentre d’abord sur nous, sur ce qu’on peut maîtriser, quand on rentre au vestiaire on regarde le résultat des autres, voilà. Jusqu’à la dernière minute, ce sera dur, mais c’est comme ça, il faut avoir aussi l’enthousiasme pour retourner à l’entraînement, préparer le prochain match, et continuer d’être positif dans notre rugby, et entreprendre ».
Les coéquipiers de Tommaso Allan ne pointent qu’à une longueur du Stade Français douzième, mais devront se méfier de Vannes, seulement quatre unités derrière et qui recevra Pau lors de la prochaine journée. Rien n’est fini.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !