Leicester Fainga’anuku, pièce maîtresse de l’attaque toulonnaise cette saison, quittera le RCT à la fin de la saison pour retrouver les Crusaders en Nouvelle-Zélande. Son énorme prestation contre Glasgow en Champions Cup a rappelé à quel point il est précieux pour l’équipe. Et son départ, déjà acté, s’annonce comme une vraie perte pour Toulon.
Fainga’anuku brille pour son retour
De retour après deux mois d’absence (blessure et paternité), Fainga’anuku a frappé fort face à Glasgow. Avec deux essais au compteur et une activité impressionnante, il a largement contribué à la victoire serrée du RCT (30-29). Entre ses charges puissantes, ses turnovers au sol et son efficacité ballon en main, il a montré qu’il était un joueur capable de changer un match à lui seul. Pierre Mignoni ne cachait pas son admiration : « Faire une performance comme ça après deux mois d’absence, bravo à lui ! »
Son impact dépasse les statistiques : il offre des solutions dans le jeu direct, fait avancer l’équipe, et soulage ses coéquipiers dans les moments clés. « Quand Leicester est là, c’est plus simple de prendre le centre du terrain. Tu lui donnes le ballon, et il avance », a résumé Jérémy Sinzelle dans les colonnes de Var Matin.
Un départ qui fait mal
Mais ce retour en grande pompe n’efface pas la réalité : Fainga’anuku s’en ira en fin de saison. Après avoir retrouvé son meilleur niveau à Toulon, il a choisi de rentrer en Nouvelle-Zélande, notamment pour rester éligible aux All Blacks en vue de la Coupe du monde 2027. Un choix logique, mais qui laisse le RCT face à un gros chantier.
« Toulon va avoir du mal à remplacer un joueur comme lui », reconnaissent les journalistes de Rugbyrama. Puissant, rapide, et capable de jouer dans plusieurs registres, Fainga’anuku est un véritable facteur X. Le club devra recruter malin pour combler le vide qu’il va laisser.
Une mission : finir en beauté
Malgré tout, le joueur de 25 ans ne compte pas partir les mains vides. « Je ne veux pas rentrer sans un trophée », a-t-il confié à Var Matin. Son ambition est claire : aider le RCT à aller chercher un titre, que ce soit en Top 14 ou en Champions Cup.
Avec cette mentalité, Fainga’anuku pourrait encore écrire de belles pages sous le maillot toulonnais avant de plier bagage. Les supporters toulonnais, eux, savourent chaque minute avec ce joueur hors normes, tout en sachant qu’un vide immense les attend à l’été prochain.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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