Pour l’ASM Clermont, la Challenge Cup, c’est un peu comme la seconde chance de briller cette saison. Oubliées, les galères du Top 14, place à l’Europe et à une compétition qui a tout d’une bouffée d’air frais pour les Auvergnats. En gros, c’est l’occasion rêvée de montrer que oui, Clermont a toujours sa place parmi les grands d’Europe. Et avec trois victoires dans cette coupe, l’ASM n’est clairement pas là pour faire de la figuration.
Fischer is back, Moala out
Samedi, c’est le grand retour d’Alexandre Fischer sur le pré, après une éternité (ou presque) passée à l’infirmerie. Le troisième ligne est de retour pour mettre du piquant dans le jeu clermontois, et croyez-moi, sa niaque a manqué. Par contre, George Moala, lui, reste au chaud, histoire de ne pas aggraver cette cheville récalcitrante. Urios a donc dû jouer au Tetris avec son équipe, mais quelque chose me dit que le coach a plus d’un tour dans son sac.
Urios a un plan
Parlons-en, du coach. Christophe Urios, c’est un peu le stratège du groupe, celui qui sait comment faire vaciller les certitudes adverses. Et pour ce match contre les Cheetahs, il a clairement identifié le maillon à presser : Ruan Pienaar. Urios est convaincu qu’en mettant la pression sur le demi de mêlée sud-africain, Clermont peut prendre l’ascendant.
En route vers la victoire ?
C’est l’occasion pour l’ASM de se lancer dans une odyssée européenne, avec l’espoir de ramener un peu de gloire à la maison. Urios et ses hommes sont prêts à en découdre, à jouer sans cette pression du quotidien qui pèse tant en championnat.
Et avec un peu de chance, cette stratégie autour de Pienaar pourrait bien être le coup de maître qui lance véritablement la saison clermontoise.

Marco, avec lui, tu ressens chaque match comme si t’étais dans les tribunes, la tension, l’excitation, la joie des grands jours. Il a cette manière unique de raconter les matchs, te faisant vibrer au rythme du ballon ovale. Marco, c’est notre conteur, celui qui sait transformer un match en légende.