L’ASM Clermont Auvergne est en pleine zone de turbulences. Avec une série de quatre matchs sans savourer le goût de la victoire, les Jaunards se retrouvent à la dixième position du Top 14, loin de leur zone de confort habituelle. La situation est sérieuse, mais pas question de paniquer pour autant. Le match contre Pau se profile comme une occasion en or de remettre les pendules à l’heure.
Quand le Michelin ne fait plus peur
Autrefois, venir jouer à Clermont faisait frémir plus d’un adversaire. Le stade Michelin, c’était un peu la Fort Knox du rugby français. Mais cette saison, c’est comme si on avait laissé les portes ouvertes. Avec seulement cinq victoires sur neuf à la maison, il est temps de redonner à ce lieu mythique son aura d’invincibilité.
La stratégie du “match après match”
Julien Laïrle et Étienne Fourcade, respectivement entraîneur des avants et talonneur, ne veulent pas entendre parler de pression ou de classement. Leur mantra ? “Un match à la fois”. Pas de calculs, pas de prise de tête avec le classement, juste le prochain match et comment le gagner.
Les supporters, toujours au rendez-vous
Si il y a bien une chose qui ne change pas, c’est l’amour et le soutien indéfectible des supporters de l’ASM. Même dans la tempête, ils sont là, confiants et prêts à pousser leurs joueurs vers la victoire. L’idée même de voir l’équipe en Pro D2 ? Impensable pour eux.
Retrouver l’esprit de conquête
Le chemin du redressement passe par une réaffirmation de la force de Clermont à domicile. L’heure est à la mobilisation générale pour retrouver cette solidité et cette assurance qui faisaient trembler les adversaires. Le passé glorieux sous Vern Cotter est une source d’inspiration, mais l’important, c’est le présent et comment on va le faire briller.
Le défi est clair : remonter la pente et montrer que les Jaunards sont toujours une force avec laquelle il faut compter. Avec l’esprit d’équipe, le soutien sans faille de leurs fans et une bonne dose de détermination, tout reste possible.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO