Ce samedi, au stade Marcel-Michelin, l’ASM Clermont Auvergne affronte le Castres Olympique dans une rencontre charnière du Top 14. Entre ambitions sportives et retrouvailles marquantes, le spectacle s’annonce intense.
Christophe Urios, entre cœur et raison
Pour Christophe Urios, manager de Clermont, ce match ne ressemble à aucun autre. Ancien joueur puis entraîneur emblématique de Castres, il a marqué l’histoire du club avec des titres mémorables, dont celui de champion de France en 2018. À l’approche de cette confrontation, il avoue ressentir une émotion particulière : « Castres, c’est une partie de ma vie. » (Rugbyrama) Mais au coup d’envoi, seul l’objectif sportif primera : aider Clermont à s’imposer pour conforter sa place parmi les prétendants aux phases finales.
Clermont en quête de confirmation
Victorieux à Lyon lors de la dernière journée (22-30), les Clermontois semblent enfin avoir trouvé leur rythme après un début de saison irrégulier. Cette victoire, marquée par une performance impressionnante de George Moala, a offert à l’équipe un boost de confiance.
Mais pour s’installer durablement dans le top 6, l’ASM doit maintenant prouver sa solidité à domicile. Ce duel face à Castres sera l’occasion parfaite de montrer que l’équipe a franchi un cap.
Castres, un adversaire diminué mais toujours dangereux
Du côté des Tarnais, la préparation a été compliquée. Les blessures s’enchaînent, et l’équipe devra se passer de plusieurs éléments clés. Baptiste Delaporte, victime d’une rupture du biceps, sera absent pour plusieurs mois, tandis que d’autres joueurs comme Baptiste Cope et Christian Ambadiang restent à l’infirmerie.
Malgré tout, Castres a souvent prouvé sa capacité à surmonter l’adversité, et ses joueurs aborderont ce déplacement avec leur combativité légendaire.
Une confrontation au goût de tournant
Pour Clermont, ce match est bien plus qu’une simple étape dans le championnat : c’est une occasion de capitaliser sur leur récente dynamique et de s’affirmer parmi les sérieux prétendants au titre. Pour Castres, c’est un test révélateur de leur capacité à résister face à des adversaires de haut niveau, même en effectif réduit.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO