Ardie Savea, ce monstre du rugby mondial, élu meilleur joueur tout de même, se retrouve au Japon et, de là, il nous lance un pavé dans la mare : pourquoi ne pas changer les règles d’éligibilité des All Blacks ? Inspiré par les champions du monde, les Springboks, qui puisent leur force dans la diversité de leurs joueurs expatriés, Savea se dit qu’il est temps de s’adapter pour la Nouvelle Zélande.
Rugby sans frontières
Le rugby, c’est sa vie, et depuis le Japon, Savea découvre une autre facette de ce sport. Il joue contre des équipes de tous les coins du globe et réalise à quel point le rugby néo-zélandais pourrait s’enrichir en s’ouvrant davantage. Son message est clair : les choses évoluent, et il est temps de s’adapter. Pour lui, rester figé sur des principes datant de dix ou quinze ans, c’est passer à côté de quelque chose de grand.
L’exemple qui vient du sud
Les Springboks, deux fois champions du monde avec une équipe éparpillée aux quatre vents, montrent la voie. Savea admire cette capacité à rassembler des talents venus d’ailleurs pour viser les sommets. Il se dit, pourquoi pas nous ? Après tout, si l’Afrique du Sud a réussi à s’imposer sur la scène internationale en s’appuyant sur des joueurs évoluant à l’étranger, pourquoi la Nouvelle-Zélande resterait-elle à la traîne ?
Et après ?
Si les All Blacks écoutent Savea et s’ouvrent au monde, imaginez un peu le tableau. Le rugby mondial pourrait en être tout chamboulé, avec des joueurs néo-zélandais brillant dans les championnats du monde entier, tout en portant fièrement le maillot noir. Ce serait une petite révolution, un vent de fraîcheur sur un sport qui n’a jamais eu peur d’évoluer.
L’idée de Savea est audacieuse, rafraîchissante et pleine de promesses. Reste à voir si les décideurs du rugby néo-zélandais sont prêts à sauter le pas.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO