Le centre fidjien de l’USAP, Apisai Naqalevu, a écopé d’une suspension de six semaines suite à un geste jugé dangereux lors du match face à l’Union Bordeaux-Bègles (Le Figaro). La commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR) a pris cette décision après un incident qui a marqué la rencontre du 12 octobre dernier.
Un plaquage mal maîtrisé aux lourdes conséquences
C’est à la 45e minute du match que l’action s’est déroulée. Apisai Naqalevu, en tentant de plaquer le centre bordelais Nicolas Depoortère, n’a pas suffisamment baissé son corps, provoquant un choc direct avec le visage de son adversaire.
Ce contact violent a laissé Depoortère K.O. sur la pelouse et lui a causé une fracture orbitale, nécessitant une intervention chirurgicale pour poser une plaque. Naqalevu a été expulsé immédiatement, recevant un carton rouge qui annonçait déjà une sanction sévère.
Une sanction assortie d’une possible réduction
La commission disciplinaire a donc infligé six semaines de suspension à Naqalevu, mais cette sanction pourrait être ramenée à cinq semaines s’il accepte de suivre un programme de sensibilisation sur les risques de choc à la tête. Ce dispositif vise à éduquer les joueurs sur les gestes à éviter et sur l’importance de la sécurité dans le rugby.
Des réactions contrastées dans le monde du rugby
Le geste du joueur catalan a suscité des avis tranchés. Le père de Nicolas Depoortère a exprimé sa colère et son incompréhension, qualifiant l’action d’irresponsable et soulignant que Naqalevu aurait pu opter pour un plaquage plus orthodoxe. Pour lui, la sécurité des joueurs est en jeu, et ce type d’incidents doit être sévèrement puni pour éviter qu’ils ne se répètent.
Un coup dur pour l’USAP et un défi sportif
Cette suspension représente une perte notable pour l’USAP, qui doit composer sans un de ses cadres offensifs pendant plusieurs semaines. Apisai Naqalevu, reconnu pour sa puissance et son expérience, va manquer des rencontres très importantes pour le club catalan, en quête de points pour rester compétitif dans ce début de saison du Top 14. Cette absence pourrait compliquer la stratégie de l’équipe, déjà confrontée à une compétition exigeante.
La situation rappelle à quel point la question de la sécurité sur le terrain est devenue centrale pour les instances du rugby, qui n’hésitent plus à sévir en cas de manquement aux règles de sécurité. Les débats autour de la protection des joueurs continuent, tandis que les clubs doivent adapter leurs stratégies pour pallier les absences dues à des gestes jugés dangereux.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO