Après un match serré contre Grenoble, avec un score final de 21-18 en défaveur de Soyaux-Angoulême, Alexandre Ruiz, le coach au franc-parler, n’a pas gardé sa langue dans sa poche. Il était loin d’être content, et il a fait savoir pourquoi.
Un match, des décisions, une colère
“On a fait le boulot”, lance d’emblée Ruiz, avec l’air de celui qui a vu son équipe se battre comme des lions sans récolter les fruits de leur labeur. Entre les erreurs d’arbitrage qui l’ont particulièrement piqué et les occasions manquées, le match n’a pas manqué de moments où le cœur des supporters a dû battre la chamade. Mais pour l’entraîneur, ce n’est pas suffisant. Pour lui, la victoire était à portée de main, si seulement…
“J’ai une famille à nourrir”, lâche Ruiz
Derrière le coach se cache un homme qui porte sur ses épaules le poids de son équipe et le bien-être de sa famille. Lorsqu’il évoque le fait de nourrir sa famille et de maintenir un club, on sent toute la pression qui repose sur ses épaules. Ce n’est pas juste un match. C’est l’avenir de son équipe, sa carrière, et la stabilité de sa famille qui sont en jeu. Pas étonnant qu’il ne veuille pas “fermer sa gueule”.
Ruiz et l’arbitrage, un amour compliqué
Avec son passé d’arbitre, on pourrait croire que Ruiz aurait une certaine retenue à critiquer les décisions du sifflet. Que nenni ! « Je vais essayer de rester gentil mais ça ne va pas durer longtemps. Ruiz, il est gentil mais il a du caractère. Ruiz, il a aussi une famille à nourrir et un club à maintenir, alors il ne va pas fermer sa gueule. », prévient-il, prêt à en découdre avec ceux qui, selon lui, ont influencé le résultat du match. Et c’est cette passion, cette envie de justice sportive qui l’a conduit à parler rapidement à l’arbitre après le match « Je ne parle jamais à chaud. Juste à la fin du match, je lui ai tout de même dit que ce n’était pas digne. »
Au bout de la lutte, la lumière ?
Soyaux-Angoulême n’est pas au bout de ses peines, chaque match est un combat pour le maintien. Mais si une chose est sûre, c’est que sous la houlette de Ruiz, l’équipe ne baissera pas les bras.
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Michael, c’est pas juste un mec qui écrit sur le rugby. C’est un passionné, un analyste, qui décortique le jeu pour t’en montrer toutes les facettes. Ses analyses, c’est du caviar pour qui veut vraiment comprendre les dessous du rugby et vivre le sport à 1000%. Il est bouillant !